Ils auront bien lieu, mais dans quelles conditions? Les grands festivals estivaux font l’objet d’inquiétudes en pleine mobilisation des intermittents, qui protestent contre leur nouvelle convention d’assurance-chômage.
Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT-Spectacle, a annoncé dimanche 29 juin sur Europe 1que les évènements culturels programmés dans toute la France auraient bien lieu, mais qu’ils risquaient d’être perturbés. "Ce n'est pas un choix binaire entre tout bloquer et ne rien faire. Ce qui va se passer tout l'été c'est qu'il y aura des mobilisations sur toutes leurs formes", a-t-il expliqué.
A Aix en Provence, où le festival d’opéra doit s’ouvrir mercredi 2 juillet, les intermittents ont voté à 80% contre la grève. De quoi donner de l’espoir à Olivier Py, directeur du festival d’Avignon, qui doit commencer vendredi 4 juillet avec la première du "Prince de Hombourg" dans la Cour d’Honneur du Palais des papes. Les intermittents doivent voter le 30 juin pour décider de faire grève ou non à cette occasion. Ils communiqueront leur décision le lendemain.
La mobilisation a déjà fortement perturbé la vie culturelle depuis début juin. A Montpellier, pour le Printemps des comédiens, qui s’est achevé dimanche 29 juin, quasiment aucun des spectacles programmés n’a pu avoir lieu. Le festival Uzès Danse, qui devait débuté le 14 juin dans le Gard, a été quant à lui tout simplement annulé.