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Intermittents : les festivals de l'été seront perturbés selon la CGT-Spectacle

Le secrétaire général de la CGT-Spectacle Denis Gravouil s'exprime lors d'une AG des intermittents le 23 juin 2014 au parc de la Villette à Paris [Stephane de Sakutin / AFP] Le secrétaire général de la CGT-Spectacle Denis Gravouil s'exprime lors d'une AG des intermittents le 23 juin 2014 au parc de la Villette à Paris [Stephane de Sakutin / AFP]

Les festivals d'été auront lieu mais de façon perturbée dans beaucoup d'endroits, y compris à Avignon, a expliqué dimanche Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT-Spectacle, fer de lance du conflit des intermittents pour défendre leur régime d'assurance chômage.

 

Ainsi, "le festival d'Avignon n'aura pas lieu tranquillement. Il aura lieu selon des formes qui seront décidées par les gens qui y travaillent", a déclaré Denis Gravouil sur Europe 1.

"Ce n'est pas un choix binaire entre tout bloquer et ne rien faire. Ce qui va se passer tout l'été, c'est qu'il y aura des mobilisations sous toutes leurs formes", a-t-il dit.

Les intermittents protestent contre la nouvelle convention d'assurance-chômage, en vigueur mardi prochain, qui durcit les conditions d'indemnisation des professionnels du spectacle, en rallongeant notamment le délai de carence entre la fin des périodes travaillées et le versement des allocations. Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé à la mi-juin que l'Etat prendrait en charge ce différé, mais la colère des intermittents n'est pas retombée.

La CGT-Spectacle a étendu à juillet son préavis de grève menaçant la tenue des festivals et appelé à une grève "massive" le 4 juillet, jour d'ouverture du festival d'Avignon avec la première du "Prince de Hombourg" dans la Cour d'honneur du Palais des papes.

"C'est aux salariés, artistes et techniciens de se prononcer" sur place, a souligné Denis Gravouil.

Un vote est prévu justement lundi à Avignon qui devrait être rendu public mardi.

Le directeur du festival, Olivier Py, a déjà dit qu'il soutenait la cause des intermittents mais que "rien ne justifiera qu'on ne lève pas le rideau".

Dans un entretien au Journal du dimanche, Olivier Py enfonce le clou: "sacrifier Avignon ne servirait à rien".

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