En direct
A suivre

Fin de la grève des contrôleurs aériens

L'aéroport d'Orly, au sud de Paris [Eric Piermont / AFP/Archives] L'aéroport d'Orly, au sud de Paris [Eric Piermont / AFP/Archives]

L'Unsa-ICNA, troisième syndicat des aiguilleurs du ciel à l'origine de la grève lancée mardi, a appelé mercredi à la reprise du travail, à l'issue de plusieurs heures de réunion au secrétariat d'Etat aux Transports.

 

"La gravité et l'urgence de la situation ont été exprimées", Frédéric Cuvillier "reconnaît l'importance du besoin d'investissement" pour la navigation aérienne, écrit le syndicat dans un communiqué commun avec l'UNSA-Iessa (ingénieurs électroniciens).

En dépit de cette "avancée", le taux de redevance route, acquitté par les compagnies aériennes pour financer les investissements dans le contrôle aérien, reste "encore insuffisant", soulignent-ils.

Les deux syndicats disent avoir "accompli leur devoir" et "appellent à la reprise du travail" au deuxième jour du mouvement, qui a entraîné plus de 20% d'annulations de vols dans plusieurs aéroports. Dans une déclaration à l'AFP, M. Cuvillier se "félicite de la fin de la grève".

L'Unsa-ICNA (22,4% des voix aux élections professionnelles) avait déposé un préavis de grève de mardi à dimanche mais la grève, suivie au premier jour par 9,46% des contrôleurs aériens, a semblé rapidement s'effriter. Il réclamait une révision à la hausse des moyens prévus pour la navigation aérienne dans le "plan de performance" pour 2015-2019 que la France doit présenter d'ici au 30 juin à Bruxelles.

Le SNCTA, premier syndicat (41%) parmi les 4.000 contrôleurs aériens de l'Hexagone, avait levé son préavis dimanche après avoir obtenu une hausse supplémentaire de la redevance route (de 6,44% au lieu de 5% initialement prévu).

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités