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Passer son bac depuis une prison est désormais possible

C'est l'une des nouveautés du baccalauréat cette année : certains candidats pourront désormais passer leurs épreuves orales par des visioconférences ou des webconférences.

 

Le ministère de l'Education nationale en a fait une priorité : pour l'édition 2014 du baccalauréat, les épreuves doivent se passer dans "les meilleures conditions possibles".

L'une des mesures prises en ce sens concerne la durée de l'examen, allongée d'une journée pour éviter aux candidats ayant besoin de temps supplémentaire de plancher plus de huit heures par jour. Mais ce n'est pas la seule nouveauté.

Cette année en effet, certains candidats peuvent passer leurs épreuves orales obligatoires à distance, via la visioconférence ou les webconférences. Une petite révolution permise grâce à un décret, publié au Journal Officiel en mars dernier, et qui s'applique dans des cas très spécifiques. C'est le recteur d'académie qui sera chargé de déterminer qui peut en bénéficier.

Les candidats concernés doivent être éloignés géographiquement des centres d'examen ou dans l'incapacité de se déplacer. Ainsi, ceux qui passent une épreuve de langue vivante rare dans des centres d'examen où aucun examinateur ne peut être présent peuvent utiliser une webcam. Mais ce nouveau dispositif s'adresse aussi aux personnes handicapées, hospitalisées ou incarcérées.  

 

Des épreuves sous surveillance

Pas question cependant de rogner sur la sécurité, sujet de bien des inquiétudes autour de l'examen du baccalauréat. Tout au long de l'épreuve, un surveillant sera présent auprès du candidat pour en contrôler le bon déroulement. Il peut s'agir du personnel pénitentiaire dans le cas d'une détention, ou d'un aide-soignant dans le cas d'une hospitalisation.

De l'autre côté de l'écran, l'examinateur devra, lui aussi, s'assurer que tout est conforme, en vérifiant l'identité du candidat. En outre, il peut prolonger ou suspendre l'épreuve si la connexion Internet est mauvaise.

Si l'Education nationale n'est pas encore en mesure de chiffrer le coût du déploiement de ces dispositifs de visioconférence, le ministère estime néanmoins que cela devrait être moins onéreux que le système mis en place auparavant. Jusqu'ici en effet, c'était aux examinateurs de se déplacer jusque dans les hôpitaux ou les centres pénitentiaires pour faire passer les épreuves orales.

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