Les 17 et 18 mai prochain, la Société protectrice des animaux (SPA) organisera son traditionnel week-end portes ouvertes.
Pour la première fois, l’association va à la rencontre des Parisiens avec un refuge éphémère installé sur une péniche quai de la Rapée (12e). Pour Natacha Harry, présidente de la SPA, c’est un rendez-vous crucial.
Quel message adresseriez-vous aux personnes qui souhaitent adopter ?
Je leur dirai de prendre le temps de la réflexion. On n’est pas obligé d’adopter tout de suite. On peut venir nous rencontrer, discuter, partager avec nos professionnels. Et puis peu à peu, la magie de la rencontre s’opérera. Ces gens-là tomberont sur l’animal qui leur correspond et le déclic se fera.
Les animaux viennent d’être reconnus comme des êtres dotés de sensibilité. Pourtant il semble que l’information du public soit toujours aussi nécessaire…
On voit une véritable avancée dans la prise de conscience de la société civile mais aussi politique de ce qu’est un animal dans toute son individualité. La nouvelle loi va dans le bon sens et on s’en félicite. Mais elle n’est pas suffisante car les maltraitances existent toujours, tout comme les abandons et notre rôle à nous en tant que plus ancienne et plus grande association de protection animale, c’est de continuer à porter ce combat, à l’expliquer. C’est un message qu’il faut continuer de marteler. Les Portes ouvertes sont un moment clef pour porter ce message, mais au-dela nous devons le porter dans toute la société.
Comment vous préparez-vous au "grand rush" de l’été ?
Le message est le un peu le même chaque année : ne partez pas en vacances sans votre animal ou alors trouvez un système de garde intelligent. L'abandonner est vraiment un acte lâche, totalement inadmissible. Il ne faut pas oublier qu’avoir un animal confère des devoirs.