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Permis de conduire : vers une formation aux premiers secours

L’obtention du permis de conduire pourrait bientôt être accompagnée d’une formation aux premiers secours. [AFP]

Le Sénat a adopté à l’unanimité ce mercredi une proposition de loi visant à introduire une formation aux premiers secours dans l’examen du permis de conduire.

 

L’obtention du permis de conduire pourrait bientôt être accompagnée d’une formation aux premiers secours. Le Sénat a adopté unanimement le 30 avril la proposition de loi en ce sens du sénateur UMP Jean-Pierre Leleux.

Le texte de loi ne comporte qu’un article : "Les candidats à l’examen du permis de conduire sont formés aux notions élémentaires de premiers secours en cas d’accident de la circulation. Cette formation est sanctionnée dans le cadre de l’examen du permis de conduire".

Cette formation n’abordera que des notions élémentaires : alerter les secours, baliser les lieux, ventiler, comprimer et sauvegarder la vie des blessés.

Le texte doit encore être validé à l'Assemblée nationale. Mais le secrétaire d’Etat aux Collectivités André Vallini a fait savoir que le gouvernement s’engageait d'ores et déjà à présenter un décret d’application d’ici l’été.

 

Sauver entre 250 et 350 vies chaque année

Pour Jean-Pierre Leleux, cette disposition est nécessaire malgré les efforts considérables de la France pour diminuer le nombre de morts sur la route. Il déplore que de nombreuses victimes d’accidents succombent avant l’arrivée des secours.

"Il s’avère que dans certains cas, les premiers instants suivant l’accident sont décisifs et que les premiers témoins sont les seuls à pouvoir intervenir de manière efficace. On estime que chaque année, entre 250 et 350 vies pourraient être sauvées si ces témoins connaissaient les gestes de premiers secours", explique le sénateur des Alpes-Maritimes.

De son côté, le sénateur communiste Michel Le Souarnec a affirmé que la formation aux premiers secours étaient un enjeu collectif : "il n'est pas normal qu'il soit individuel et payant -moins de la moitié des Français l'ont suivi. C'est un enjeu de santé publique ".

 

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