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Cambadelis : "Il faut savoir terminer une fronde"

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, le 24 avril 2014 à Paris [Eric Feferberg / AFP/Archives] Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, le 24 avril 2014 à Paris [Eric Feferberg / AFP/Archives]

Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadelis a déclaré dimanche qu'il fallait savoir "terminer une fronde", à l'adresse des députés socialistes qui refusent de voter le programme de stabilité mardi à l'Assemblée.

"Si c'est une fronde il faut savoir terminer une fronde", a déclaré sur Radio J Jean-Christophe Cambadelis.

Énumérant les propositions mises en avant par le PS notamment pour "défendre le pouvoir d'achat des petites retraites, les fonctionnaires des catégories C , maintenir et tenir le plan pauvreté (...)", Jean-Christophe Cambadélis a jugé que "si ces demandes sont satisfaites je dirais que c'est la première fois que les socialistes ont pu peser autant dans un débat parlementaire".

"Je ne comprendrais pas qu'en fonction de cela, il n'y ait pas le souci de se rassembler parce que moi, mon problème c'est l'unité des socialistes, l'unité de l'ensemble de la gauche dans le moment que nous traversons", a-t-il dit.

"La position du PS a été claire, il s’agissait d'amender et de ne pas détricoter", a précisé le premier secrétaire du parti.

Interrogé sur l'éventuelle abstention de députés socialistes, Jean-Christophe Cambadélis a répondu :"il vaudrait mieux pas, il vaudrait mieux que les parlementaires une fois qu'ils auront jugé de ce qui a été obtenu par leur action (...) fassent bloc avec l'ensemble des socialistes".

"J'espère, je souhaite, je demande que chacun revienne à la raison et qu'il y ait un vote massif des socialistes pour le dit plan d'économie s'il y a les éléments que je viens d'indiquer", a-t-il ajouté.

"On ne peut pas s'engager dans un processus où une partie des parlementaires, même si c'est elle est minime, 10 à 15, constamment sur tous les votes, ferait défaut à la majorité", a-t-il insisté.

"Ces parlementaires demandent de la confiance, on ne peut pas construire la confiance par un acte de défiance", selon M. Cambadelis, qui "suggère une démarche syndicale, à savoir : la pression ayant été faite, les réponses ayant été données, maintenant on peut ensemble avancer".

"Si le processus présupposé est +quel que soit ce qu'on vous propose, eh bien c'est non+, ce n'est pas une" démarche de rassemblement, c'est une démarche de sécession", a-t-il dit.

 

 

 

 

 

 

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