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Des détenus de la prison de Sequedin réintégrent leurs cellules après une rébellion

Vue de la prison de Sequedin (Nord), le 15 avril 2013 [Philippe Huguen / AFP/Archives] Vue de la prison de Sequedin (Nord), le 15 avril 2013 [Philippe Huguen / AFP/Archives]

Une soixantaine de détenus de la maison d'arrêt de Sequedin (Nord) ont été contraints de regagner leur cellule lundi soir, dans le calme, après plusieurs heures de rébellion dans la cour de promenade, selon une source syndicale.

Les détenus, qui refusaient depuis 15H30 de rentrer dans leur cellule après une promenade, ont finalement obtempéré lorsque les équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) sont intervenues vers 21H, a déclaré à l'AFP Cédric Deprez, délégué régional FO-Pénitentiaire, et tous étaient rentrés dans leurs cellules vers 22H30.

"Ca s'est passé dans un calme relatif, sans surincident", a-t-il commenté.

Les détenus ont d'abord fait part de leurs revendications, avant l'intervention des Eris, "le GIGN des prisons", venus "de Lille avec ceux de Paris en renfort", selon le syndicaliste.

Selon M. Deprez, les détenus demandaient "la baisse du prix des cantines" - les "boutiques" de la prison où les détenus peuvent acheter diverses denrées et produits d'hygiène pour améliorer leur quotidien - et "apparemment un menu halal".

Certains produits vendus dans les cantines sont pourtant moins chers en prison qu'à l'extérieur, a assuré le syndicaliste.

"Il n'y a eu aucune négociation", a relaté Stéphane Lecerf, représentant syndical de l'Ufap-Unsa Justice. "On a déjà eu deux dimanches assez tendus il y a quelques semaines. Ils ont essayé de faire un mouvement un peu plus dur mais ils ne s'attendaient sans doute pas à ce que les Eris interviennent", a-t-il commenté.

Selon les deux syndicalistes, une fois identifiés, les meneurs du mouvement devraient être transférés dans un autre établissement pénitentiaire.

La rébellion des détenus, une soixantaine aux profils variés, avait débuté vers 15H30 dans cette prison située près de Lille.

La Direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) de Lille n'était pas en mesure de réagir dans l'immédiat.

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