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Hollande célèbre "un jour de joie pour la France"

Le président François Hollande est entouré des quatre ex-otages et de Laurent Fabius (droite) à l'aéroport de Villacoublay le 20 avril 2014 [Thomas Samson / AFP] Le président François Hollande est entouré des quatre ex-otages et de Laurent Fabius (droite) à l'aéroport de Villacoublay le 20 avril 2014 [Thomas Samson / AFP]

Le président de la République François Hollande a déclaré dimanche, en accueillant les ex-otages en Syrie, que ce jour était "un jour de joie pour la France", et l'ex-otage Didier François a estimé que c'était "une chance d'être Français" .

 

Sur le tarmac de l'aéroport de Villacoublay, en compagnie de Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, libérés samedi après dix mois de captivité en Syrie, François Hollande a déclaré que "la France est fière d'avoir des compatriotes de cette valeur, qui puissent servir la liberté de la presse et la France est fière d'avoir pu obtenir qu'ils soient aujourd'hui libres".

Mais "il y a encore des otages en Syrie, retenus parce qu'ils sont journalistes", a-t-il dit. "Je pense à nos deux otages au Mali, l'un depuis novembre 2011 et dont on n'a pas de nouvelles, Gilberto Rodriguez Leal, l'autre depuis novembre 2011 Serge Lazarevic. Nous faisons tout pour que puissions les retrouver".

Le président François Hollande accueille le journaliste Didier François à son arrivée à Villacoublay le 20 avril 2014  [Kenzo Tribouillard / AFP]
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Le président François Hollande accueille le journaliste Didier François à son arrivée à Villacoublay le 20 avril 2014

Il a enfin ajouté que "la France fait en sorte que la Syrie retrouve enfin la liberté, la démocratie (... ) et pour cela il faut aussi qu'il y ait des journalistes qui fassent leur travail".

Emu et heureux, Didier François, reporter pour Europe 1, a pris la parole pour raconter que "ça a été long, mais on n'a jamais douté".

"De temps en temps, on avait des bribes, on savait que tout le monde était mobilisé", a-t-il salué. "On a vraiment cette chance d'être Français", a-t-il ajouté, lors d'une brève déclaration, interrompue par un sanglot.

"On la chance d'être Français, que nos diplomates, les agents des services de renseignement ont fait un travail absolument formidable, très discret, 24 sur 24 et 7 jours sur 7 pour essayer de nous sortir de là et ils l'ont fait". Il s'est dit ému du "degré de mobilisation, cet élan de solidarité, cette générosité qu'ont les Français quand il s'agit de leur presse, de leurs otages, de leurs concitoyens à l'étranger". "C'est une chance par rapport à d'autres pays. Les Français sont formidables, sont généreux".

"Nous allons profiter de nos familles qui ont beaucoup plus souffert que nous. Nous avons fait nos choix, nous les assumons. Au moment où on s'est fait attraper, il fallait être en Syrie pour faire notre travail, c'était le moment des armes chimiques, il y avait un risque, on l'a pris, on l'a assumé, nos rédactions l'ont assumé, nos familles ne l'ont pas choisi comme nous l'avons fait et c'était dur pour elles", a -t-il conclu, la voix cassée par l'émotion

 

 

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