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Yunis Merizak, condamné à 18 ans de réclusion, met le feu à sa cellule

Yunis Merizak (centre), condamné vendredi soir à 18 ans de réclusion criminelle pour avoir étouffé une jeune femme de 20 ans, le 14 avril 2014 au tribunal de Vesoul   [Sébastien Bozon / AFP/Archives] Yunis Merizak (centre), condamné vendredi soir à 18 ans de réclusion criminelle pour avoir étouffé une jeune femme de 20 ans, le 14 avril 2014 au tribunal de Vesoul [Sébastien Bozon / AFP/Archives]

Yunis Merizak, condamné vendredi soir à 18 ans de réclusion criminelle pour avoir étouffé une jeune femme de 20 ans dans la boue, a mis le feu à sa cellule de la maison d'arrêt de Besançon, a-t-on appris samedi de sources judiciaires.

Le détenu a mis le feu à des papiers et divers objets inflammables devant la porte de la cellule qu'il venait de rejoindre, samedi vers 3H00 du matin, après avoir été condamné vendredi en fin de soirée à 18 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Haute-Saône, selon ces mêmes sources.

L'homme de 35 ans, qui se trouvait seul dans sa cellule, a été légèrement intoxiqué par les fumées, mais n'a pas été brulé. Il a reçu des soins sur place, avant d'être transporté au CHU de Besançon où il a été placé en observation, a indiqué le parquet de Besançon à l'AFP.

"Après l'énoncé du verdict il était atterré, dans une incompréhension totale. Il m'a affirmé qu'il ne supporterait pas la prison et tenterait de se suicider", a indiqué pour sa part Me Randall Schwerdorffer, l'un de ses avocats qui avait plaidé l'acquittement.

"Son état d'abattement était tel que je craignais le pire et que je l'ai signalé à l'escorte pour qu'il y ait une surveillance particulière à son retour à la maison d'arrêt", a ajouté son autre avocate, Me Marjorie Weiermann.

Une vingtaine de pompiers sont intervenus pour éteindre l'incendie et porter secours au détenu.

Une enquête a été ouverte pour "dégradations volontaires par moyen incendiaire". Elle devra déterminer s'il s'agit ou non d'une tentative de suicide, a précisé le parquet.

Yunis Merizak a été reconnu coupable d'avoir étouffé Christine Mathieu, 20 ans, en lui appuyant son visage dans la boue d'une forêt de Villers-lès-Luxeuil (Haute-Saône) jusqu'à l'étouffement, le 8 février 2009.

L'accusé a toujours maintenu qu'il n'avait pas tué Christine Mathieu, avec laquelle il dit avoir eu une relation sexuelle consentie le matin de sa disparition.

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