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Automobile : les petits prix en force

La berline familiale Logan de Dacia, filiale du groupe Renault. [© DACIA]

Si le marché de l’automobile en France reprend de légères couleurs depuis janvier, l’un des secteurs moteurs est celui de l’entrée de gamme. Et plus particulièrement la voiture à bas coût.

 

Les avantages de ces tarifs attractifs sont multiples, surtout en temps de crise : acheter une voiture neuve pour le prix d’une occasion, pouvoir prendre des options supplémentaires, voire profiter du bonus écologique.

Renault est le principal bénéficiaire de cette tendance. C’est en effet sa marque "discount" qui tourne à plein régime. Depuis janvier, les ventes de Dacia se sont envolées de 52,7% par rapport à l’année dernière. En 2013, le 4x4 Duster a été le modèle le plus vendu de Renault dans le monde, avec 377 000 exemplaires.

 

Une voiture à moins de 5.000 € ?

Si les voitures à petits prix tirent si bien leur épingle du jeu, c’est avant tout grâce à leurs tarifs.

Dans l’entrée de gamme, les autres marques ne proposent que des petites citadines, à partir de 8.000 euros. Un montant supérieur à la berline familiale Logan de Dacia.

Mais épaulé par son allié Nissan, Renault compte aller encore plus loin avec "l’ultra low cost" : un modèle à moins de 5.000 euros va être commercialisé l’an prochain en Inde.

Peugeot semble aussi être intéressé par ce marché juteux. Déjà commercialisée dans les pays émergents, sa 301 pourrait être prochainement introduite en France. Cette berline compacte serait accessible aux alentours de 12.000 €.

La marque au lion viendrait ainsi concurrencer une marque comme Skoda sur le marché du "low cost premium", avec ses Citigo, Fabia ou encore Octavia. Le constructeur tchèque enregistre en ce moment des records de ventes (+12 % au premier trimestre). Bien qu’il ne figure plus dans la catégorie bas coût, Skoda rencontre un franc succès grâce à la solidité de ses véhicules qui restent plus accessibles que ceux de la maison mère, Volkswagen.

Cependant, ces prix bas ne sont pas aisés à mettre en place. Pour François Roudier, le porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobile (CCFA), "cette logique implique de repenser tout le mode de production de la voiture. Par exemple, placer les boutons pour baisser les vitres à côté du levier de vitesse. Cela diminue la longueur des câbles électriques nécessaires". Un exemple parmi tant d’autres…

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