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Retrait des listes PS à Tarascon et Saint-Gilles face au risque FN

Le Premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir, le 7 décembre 2013 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives] Le Premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir, le 7 décembre 2013 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives]

Harlem Désir, le Premier secrétaire du PS, a annoncé lundi, pour contrer le risque FN, le retrait des listes socialistes à Tarascon (où la gauche a été éliminée du second tour) et à Saint-Gilles, pour contrer le risque FN.

Lors d'une conférence de presse à Solférino, le numéro un du PS a réaffirmé la nécessité de "tout faire pour empêcher que le FN ne prenne des villes".

"Là où il y a un risque que le FN l'emporte et où nous sommes arrivés en troisième, nous prendrons la décision qui est nécessaire", a expliqué l'eurodéputé.

"D'ores et déjà, dans plusieurs de ces villes les listes socialistes ont pris la décision et ont annoncé qu'elles se retiraient. C'est le cas en particulier à Tarascon et à Saint-Gilles", a-t-il dit.

A Tarascon cependant, la liste PS n'a réalisé que 6,43% et a donc été éliminée du second tour. Le candidat socialiste "ne peut se maintenir", a convenu un peu plus tard devant l'AFP le secrétaire national du PS aux élections, Christophe Borgel, soulignant que pour cette ville, il y avait "appel à voter pour faire battre le Front national".

Carte de France des points chauds aux élections municipales  [-, L. Saubadu/P. Pizarro/P.Defosseu / AFP]
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Carte de France des points chauds aux élections municipales
 

A Saint-Gilles, Gilbert Collard (FN) est arrivé en tête, la liste UMP est deuxième, à 25,36%, et la liste d'union de la gauche-PS troisième, à 23,14%.

M. Désir n'a pas évoqué le cas de Béziers où Robert Menard, soutenu par le FN, est largement en tête.

Interrogé par la presse sur Perpignan, il a répondu: "Nous sommes en train de faire appliquer cette position dans toutes les villes".

A Perpignan, le vice-président du Front national, Louis Aliot, a obtenu 34,20% des suffrages, devançant le sortant UMP, Jean-Marc Pujol (30,57%), et le député PS Jacques Cresta (11,92%).

"La décision sera prise dans la journée" pour Perpignan, a précisé Christophe Borgel.

"Le choix n'est pas encore fait. Il y a des endroits où l'UMP dit +on ne veut ni retrait ni appel à voter+. Donc, dans ces endroits, on prend le temps de regarder et essayer de comprendre pourquoi on nous dit cela", a-t-il ajouté.

Le cas de figure est similaire pour Béziers et Fréjus, a dit M. Borgel.

"L'appel au vote républicain n'est pas la seule solution. A chaque fois, il faut prendre la solution qui est efficace pour faire barrage au FN. Il faut qu'on regarde (pour les villes de Perpignan, Béziers et Fréjus). On est en train d'y travailler. Il y a 300 et quelque triangulaires où le FN est présent (au second tour). Il y en a moins de dix où cette question qu'on pose là est posée", a conclu le secrétaire national du PS.

Evoquant ce premier tour des municipales, Christophe Borgel a reconnu que l'abstention y avait été "supérieure à ce qu'on pouvait imaginer".

Quelle sera l'attitude du PS si des candidats refusent de se retirer? "On n'en est pas là encore", a répondu M. Borgel, sans plus de précisions.

Quant à Marseille, "il faut rassembler la gauche", a-t-il dit.

 

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