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Le casino de Biarritz les pieds dans l'eau

Une grande vague à Biarritz le 3 mars 2014 [Daniel Velez / AFP] Une grande vague à Biarritz le 3 mars 2014 [Daniel Velez / AFP]

De fortes vagues ont brièvement inondé mardi matin le casino Barrière de la Grande plage de Biarritz et un spa à Saint-Jean-de-Luz, mais n'ont causé aucun dégât majeur dans trois départements du littoral sud-ouest où la vigilance orange vague-submersion a été levée.

 

A l'approche de la pleine mer vers 06H30, une vague plus forte que les autres a brisé des vitres du casino et déferlé sur près de 1.000 mètres carrés au rez-de-chauséee, recouvert d'environ 5 centimètres d'eau, en cuisine et salle des coffres surtout, ont indiqué les pompiers, alertés par la sécurité du casino, qui était fermé.

Les deux équipes de pompage dépêchées ont préféré attendre la marée descendante pour œuvrer. A l'approche de celle-ci, des tractopelles ont aussi réinvesti la plage après 09H00 pour reconstituer une digue de sable protectrice.

Le casino Barrière de Biarritz, bâtiment Art Deco de 1929, avait déjà été touché par la tempête et les fortes houles des 6 et 7 janvier. Des vagues avaient fait voler en éclat des vitres et inondé une partie des locaux, sans endommager des machines à sous. Depuis, une digue de sable haute de 3 à 4 mètres est régulièrement érigée sur la plage avant les grandes marées pour briser l'énergie des vagues.

Quelque 15 km plus au sud, à Saint-Jean-de-Luz, un centre de spa et thalassothérapie en bord de plage a lui aussi vu ses vitres céder et les vagues envahir le rez-de-chaussée, la piscine en particulier. Le reste du centre devait rester opérationnel mardi, selon la direction.

Sur le littoral sud-ouest, des vagues de 8 à 10 mètres, atteignant parfois plus de 15 mètres comme au Cap Ferret (Gironde), ont été observées tard dans la soirée de lundi sur la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques.

L'alerte orange aux vagues-submersion a été levée mardi matin sur ces trois départements. Par contre, Landes, Gers, Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées restaient en vigilance orange pour les crues, avec de possibles débordements sur des tronçons de cours d'eau comme le Gave d'Oloron, l'Arros, le Bouès.

A Bayonne, l'eau a débordé sur les quais de la Nive tôt mardi matin à marée haute, comme lundi soir, inondant de quelques centimètres d'eau des rues adjacentes, tandis que plusieurs axes dont un pont étaient coupés à la circulation.

A Bordeaux, comme lundi matin, des boulevards longeant la Garonne ainsi que des quais ont aussi été temporairement fermés à la circulation, à l'approche de la marée haute vers 09H30.

Une grande vague à Biarritz le 3 mars 2014 [Daniel Velez / AFP]
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Une grande vague à Biarritz le 3 mars 2014
 

Dans les Pyrénées-Atlantiques, les pompiers ont comptabilisé une centaine d'interventions depuis lundi soir dans le département, mais la majorité sans gravité, pour des chutes d'arbres ou de matériaux liées aux vents violents, ou des locaux inondés.

Dans les Landes, en Gironde, les pompiers n'ont pas rapporté d'intervention marquante liée aux intempéries depuis lundi soir.

Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées restaient également en vigilance orange pour le risque d'avalanches, "très fort" sur les massifs Aspe-Ossau et de Haute-Bigorre, avec des chutes de neige qui devraient s'atténuer progressivement au cours de mardi, selon Météo France.

Selon les pompiers et gendarmes de haute-montagne toutefois, rien n'avait encore été signalé en fin de matinée mardi sur le front des avalanches dans l'ouest des Pyrénées.

Le risque de déclencher accidentellement une avalanche devrait pourtant rester fort jusque dans l'après-midi de mardi au moins, selon Météo France, et sans doute au-delà avec le redoux annoncé et un retour des skieurs, selon les secours.

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