Découvrir les différentes étapes de fabrication de l’armagnac, visiter les caves de cognac… Si, depuis quelques années, l’œnotourisme est en plein essor, sa déclinaison pour les spiritueux, le spiritourisme, n’est pas en reste et offre une nouvelle approche thématique du tourisme.
Un million de visites sont enregistrées chaque année par les professionnels de la filière regroupés au sein de la Fédération française des spiritueux (FFS). Pour aider les spiritouristes assoiffés de nouvelles expériences, un site a été lancé. Il recense les différents lieux à explorer.
46 spécialités répertoriées
Une plongée dans ce patrimoine réserve quelques surprises. Ainsi, il est possible de découvrir et de déguster de la vodka made in France en Alsace à la distillerie Miclo. Ses gérants proposent également une liqueur de pain d’épice, idéale pour clore un repas de Noël.
Si la Bretagne est réputée pour son cidre, la distillerie Warenghem à Lannion (Côtes-d’Armor) propose d’en découvrir une autre facette : le whisky breton. En France, pas moins de 100 sites consacrés aux spiritueux ouvrent leurs portes au public. Le patrimoine hexagonal est vaste : on compte 46 spécialités de spiritueux réparties en 11 grandes familles : absinthe, anisé, armagnac, calvados, cognac, eau-de-vie de fruit, etc.
Une diversité que les Français connaissent mal : «Les gens savent que le calva est fait en Normandie mais la plupart du temps ils ignorent tout ce que recouvre le terme spiritueux, explique Edith Giffard, liquoriste et membre de la FFS. Il y a une multiplicité de goûts et de nuances que le spiritourisme peut contribuer à faire connaître.»
Vidéo : Ivresse, le court métrage de Canet sur l'alcool au volant