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Prépas : Peillon réfute tout recul

Le ministre de l'Enseignement Vincent Peillon à l'Assemblée Nationale, le 11 décembre 2013 [Patrick Kovarik / AFP] Le ministre de l'Enseignement Vincent Peillon à l'Assemblée Nationale, le 11 décembre 2013 [Patrick Kovarik / AFP]

Vincent Peillon a refuté jeudi tout recul sur les classes préparatoires, lors de la présentation de premiers arbitrages sur le métier d'enseignant, indiquant que les discussions se poursuivaient sur ce sujet comme sur l'essentiel du secondaire.

A la question de savoir s'il reculait sur ce dossier, le ministre de l'Education nationale a retorqué "non" lors d'une conférence de presse.

A cette occasion, il a présenté ses premiers arbitrages, dont des décharges horaires pour des enseignants en éducation prioritaire en primaire et secondaire, à l'issue d'un premier round des négociations lancées avec les syndicats le 18 novembre.

"Beaucoup de gens ont dit, ont pu croire, ont colporté l'idée qu'il s'agissait de prendre aux classes préparatoires pour donner à l'éducation prioritaire. Ce serait malheureux, d'ailleurs le compte n'y serait pas", a assuré Vincent Peillon.

"Non, il y a des groupes de travail, y compris sur les classes préparatoires, qui travaillent à mettre de la transparence, de l'équité, de la justice, de la clarté dans ces métiers", a-t-il insisté.

Selon lui, "les inégalités, elles sont au sein même des classes préparatoires, il y a des professeurs qui font 8 heures, d'autres 16 heures, il y a des professeurs qui gagnent 3.000 euros d'autres 9.000". "Donc cette discussion doit se poursuivre et elle continuera."

 
 

Lundi, les professeurs des prépas avaient fait grève à 60% selon le ministère, 80% selon leurs syndicats, craignant une possible hausse de leur temps de travail ou baisse de leur rémunération dans le cadre de ces négociations.

 

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