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La filière équine se cabre à Paris

Un manifestant contre la hausse de la TVA sur les centres équestres, le 24 novembre 2013 à Paris [ / AFP]

Alors que 160 000 visiteurs sont attendus au Salon du cheval, qui s'est ouvert samedi au Parc des expositions de Paris Nord-Villepinte, le monde de l’équitation s’agite contre «l’équitaxe», un projet de loi qui prévoit de faire passer la TVA de 7 à 20 % dans le secteur en janvier. 

 

Les inquiétudes sont très fortes en Ile-de-France, où les sports équestres réunissent un peu plus de 100 000 licenciés (autant que le judo), sur 705 000 au total en France. Pour Jean-Luc Poulain, président du Salon du cheval, «la région parisienne serait la plus touchée, avec le nord du pays».

 

Des centaines de bêtes abattues

Dans les faits, le prix d’une heure de trot à poney, par exemple, passerait de 13 à 17 euros et celui d’un cheval en pension à l’écurie grimperait de 380 à 440 euros en moyenne par mois. «Si l’équitation n’attire plus le grand public, la baisse des revenus obligerait les clubs à se séparer de leurs bêtes», estime Jen-Luc Poulain.

Plusieurs centaines d’étalons pourraient être bradés ou abattus en Ile-de-France, principalement des jeunes de 3 à 4 ans (vendus entre 5 000 et 10 000 euros). Ce sont pour ces raisons qu’un cortège de plus de 150 chevaux, poneys et ânes a défilé dimanche dernier dans les rues de Paris.

Un nouveau rassemblement contre l’équitaxe est prévu lundi.Les manifestants organiseront des opérations escargot sur les autoroutes franciliennes avant de converger vers le Salon du cheval.

 

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