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Certains naufragés du pic du Midi ont pu redescendre

L'Observatoire du Pic du Midi, dans les Pyrénées, le 16 mai 2012 [Pascal Pavani / AFP/Archives] L'Observatoire du Pic du Midi, dans les Pyrénées, le 16 mai 2012 [Pascal Pavani / AFP/Archives]

Sept des 13 personnes bloquées depuis une semaine à près de trois mille mètres d'altitude en haut du pic du Midi de Bigorre (Hautes-Pyrénées) ont pu redescendre dimanche après-midi en hélicoptère, ont indiqué le gestionnaire du site et la gendarmerie.

David Néel, l'un de ces naufragés qui n'ont jamais manqué de rien, n'a pas caché sa joie. "On peut se dire: +c'est sympa, c'est tous frais payés+. Mais on finit par trouver le temps long", a-t-il dit au téléphone à l'AFP.

Lui et six compagnons d'infortune ont été récupérés par un hélicoptère de gendarmerie; il les a déposés à la station de La Mongie, au pied du pic, où ils ont pu reprendre leur voiture pour regagner la vallée.

Les six autres, des techniciens de la régie qui gère le site et de l'observatoire astronomique situé sur le pic, sont demeurés sur place. Leur présence est nécessaire et il n'est toujours pas possible de les relever puisque le téléphérique qui les a amenés reste hors service, a expliqué Daniel Soucaze des Soucaze, directeur général de la régie.

Arrivés au pic par le téléphérique les 3 et 4 novembre, les treize personnes - techniciens de la régie et de l'observatoire, mais aussi de Télédiffusion de France et astronomes - devaient en repartir lundi dernier par le même moyen. Mais le téléphérique est tombé en panne au moment de sa mise en marche, sous l'effet de la glace qui a fait sortir le câble tracteur de son logement.

Les mauvaises conditions météo ont interdit jusqu'à dimanche une évacuation par hélicoptère qu'aurait dû opérer une société privée. C'est finalement un biturbine EC145 de la gendarmerie qui s'en est chargé. Il était temps de mettre fin à cette situation puisque la météo ne s'annonçait pas plus favorable dans les jours à venir, a dit un gendarme en invoquant le principe de précaution.

Logés, chauffés et nourris dans les bâtiments du pic, les sept évacués de dimanche allaient bien à leur redescente, a indiqué le directeur général de la régie. Les six restants ont largement de quoi tenir un moment, a dit Daniel Soucaze des Soucaze, qui espère prudemment pouvoir les relever mercredi ou jeudi.

Quant à David Néel, ingénieur télécoms et amateur d'astronomie venu au pic avec trois autres membres d'un club de la Région parisienne pour utiliser les moyens de l'observatoire, il compte rattraper quatre jours de travail et pas mal de loisirs perdus. "Quand on se le racontera plus tard, on en rigolera", a-t-il dit avant de reprendre la route le soir même.

Le pic est actuellement fermé aux touristes jusqu'à début décembre.

 

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