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Le mystère du crâne d'Antibes

Une voiture de police [Joel Saget / AFP/Archives]

La ville d’Antibes est sous le choc. Mercredi, le procureur de Grasse, Georges Gutierrez, a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour «homicides» après la découverte en mer de plusieurs ossements.

 

Une cible et une inscription, «mort aux pédophiles». Voilà ce qui a été remarqué sur l’un des ossements, un crâne, retrouvé au fond de la mer au large du cap d’Antibes dans les Alpes-Maritimes selon le Parisien.

Avec lui, les chercheurs, qui avaient effectué des fouilles en février dernier, ont découvert un fémur, deux humérus et un morceau de mandibule. Et selon les tests ADN, ces ossements ont appartenu à quatre personnes différentes, deux hommes et deux femmes.

On connait déjà l’identité du propriétaire du fémur. Il s’agit de Stéphane Hirson, un jeune homme de Lagny-sur-Marne(Seine-et-Marne), disparu début 1994.

Son identification a été possible car son ADN était enregistré au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Les analyses ont par ailleurs révélé que l’humérus appartenait à un individu de moins de 30 ans et le crâne aux inscriptions à l’encre indélébile était celui d’un homme de moins de 50 ans.

Les tests ont également appris aux enquêteurs que ces restes humains avaient séjourné en mer pendant moins de 10 ans.

Beaucoup de points restent toutefois encore obscurs. Ce sera à une antenne de la PJ de Nice et à l’Office central de lutte contre les violences aux personnes (OCRVP) d’élucider ce mystère.

 

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