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Une maternité suspendue suite au décès d'un bébé

Une maternité française [Didier Pallages / AFP/Archives]

Après le décès d'un nourrisson survenu en juin dernier, la maternité de Dourdan fermera temporairement à partir du 21 octobre, a annoncé l'Agence régional de la santé (ARS).

 

Le nouveau-né est décédé en juin, mais la mort n'a été déclarée à l'ARS que le 25 septembre, justifie l'agence. Une déclaration qui a entraîné l'inspection de la maternité le 15 octobre dernier.

Les conditions de prise en charge lors de l'accouchement de ce nouveau-né, la vérification du statut du personnel médical et l'application de la réglementation concernant l'activité de gynécologie-obstétrique, ont été passés en revue ce jour-là.

 

"La sage-femme était seule"

Mais le jugement de l'ARS est sans appel, « les conditions ne sont pas réunies pour assurer la qualité et la sécurité de la prise en charge des patientes et des nouveaux-nés », souligne l'agence dans un communiqué.

Car « ce jour-là, la sage-femme était seule » selon une source hospitalière. Normalement, le protocole prévoit la présence « d'au moins une sage-femme lors d'un accouchement et d'une autre personne pour le reste des activités ».

Ainsi, le directeur général « a pris la décision de suspendre l'autorisation d'exercer l'activité d'obstétrique de type 1 du centre hospitalier Sud Essonne sur le site de Dourdan ». Une décision prise vendredi mais qui n'aura effet qu'à compter de lundi 21 octobre à 8 heures, afin de « laisser le temps à l'établissement de s'organiser », a précisé une porte-parole de l'ARS.

 

Prendre les dispositions nécessaires

D'autres maternités vont assurer les accouchement prévus à Dourdan, des établissements « garantissant toutes les mesures de sécurité et de qualité des prises en charge», déclare l'ARS.

Les femmes qui ont déjà accouché pourront quant à elle rester dans le complexe hospitalier. Les consultations de gynécologie « continueront à être assurés».

L'activité pourra reprendre si l'établissement prend toutes les dispositions nécessaires pour remédier aux manquements. Il devra toutefois indiquer les mesures correctrices mises en œuvre, précise l'ARS.

 

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