Ils étaient tous verts de rage. Lundi, environ cinquante élèves du lycée Henri-Vogt à Commercy (Meuse) se sont présentés en cours avec les cheveux teints couleur pistache.
Loin d’être des fans de l’AS-Saint-Etienne ou du mouvement écologiste Greenpeace, c’est pour soutenir un camarade «sanctionné» parce qu’il avait adopté ce look que ses amis ont choisi de l’imiter.
Une «effronterie» qui a surpris plus d’un habitant de cette petite ville d’à peine 6 000 âmes d’ordinaire tranquille.
Mais cette réaction de soutien sympathique s’est avérée excessive. Les nouveaux colorés n’avaient vraisemblablement pas eu vent de la réunion qui s’était tenue, la veille, entre les parents de leur copain de classe réprimandé et le directeur de lycée.
En effet, le chef de l’établissement était finalement revenu sur sa sanction disciplinaire après que l’adolescent a accepté de revenir à sa couleur naturelle. Une information qui aurait pu éviter ce passage éclair et collectif chez le coiffeur local, qui est bien le seul à se frotter les mains.
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