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Pôle Emploi "partage" la responsabilité avec SFR

Des figurines sur le logo de Pôle emploi [Philippe Huguen / AFP/Archives] Des figurines sur le logo de Pôle emploi [Philippe Huguen / AFP/Archives]

Le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, a assumé mardi "une responsabilité partagée" avec SFR sur le bug expliquant partiellement la baisse du nombre de demandeurs d'emploi en août, tout attribuant la responsabilité technique à l'opérateur télécoms.

 

Interrogé sur RMC et BFM-TV, Jean Bassères a dit ne pas "être à l'antenne pour dénier une responsabilité de Pôle emploi".

"Nous sommes naturellement responsables", a-t-il dit soulignant que Pôle emploi avait "la responsabilité partagée (avec SFR, ndlr) de s'assurer qu'une campagne de SMS se déroule bien".

"Et là, force est de constater que l'on n'a pas réussi à avoir en temps réel une vision suffisante de ce dispositif, que l'on a finalement complètement analysé vendredi", a-t-il dit.

Mais le directeur général a aussi estimé qu'il fallait "cerner un peu les choses". "Il y a une responsabilité de l'opérateur SFR. Il y a eu un incident technique; nous l'avons corrigé; c'est une responsabilité de l'opérateur".

Pôle emploi a révélé lundi qu'un bug chez SFR avait largement contribué au recul du nombre des demandeurs d'emploi en août, des messages de relance, avisant de la nécessité de se réinscrire, n'étant pas parvenus à leurs destinataires, qui ont par la suite omis d'accomplir les démarches nécessaires.

Sans ce dysfonctionnement, la baisse des demandeurs d'emploi aurait été bien moindre qu'annoncé.

L'évolution du chômage entre août 2012 et août 2013 [infographie/ls/pp / AFP]
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L'évolution du chômage entre août 2012 et août 2013
 

Sans ce bug, "entre 32.000 et 41.000 personnes" auraient pu s'actualiser, selon M. Bassères.

Ce dernier a souligné que "quelque 650.000 relances sous forme de SMS" avaient été envoyées dont environ 170.000 ne sont pas parvenues à leurs destinataires.

Le 25 septembre, Pôle emploi avait annoncé une baisse de 50.000 demandeurs d'emploi en catégorie A (sans activité) en métropole. Sans le bug, cette baisse aurait été "comprise entre 22.000 et 29.000", selon Pôle emploi et le ministère du Travail.

 

L'incroyable bug des chiffres du chômage

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