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Deuxième mise en examen dans l'affaire Zeitouni

Une proche de la jeune Israélienne Lee Zeitouni porte son portrait, à Tel Aviv, le 8 décembre 2011 [Jack Guez / AFP/Archives] Une proche de la jeune Israélienne Lee Zeitouni porte son portrait, à Tel Aviv, le 8 décembre 2011 [Jack Guez / AFP/Archives]

Claude Khayat, le passager du véhicule qui avait fauché la jeune israélienne Lee Zeitouni, morte à Tel Aviv en 2011, a été mis en examen jeudi à Paris, deux jours après le conducteur, a-t-on appris de source judiciaire.

 

Cette affaire avait embarrassé la France et Israël, l'opinion publique israélienne réclamant l'extradition du conducteur, Éric Robic, et de son passager, Claude Khayat, qui avaient réussi à prendre la fuite pour la France. Mais Paris n'extrade jamais ses ressortissants hors de l'Union européenne.

Convoqué jeudi, Claude Khayat a été mis en examen par un juge d'instruction du tribunal de grande instance de Paris pour non-assistance à personne en péril, délit passible de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

Placé sous contrôle judiciaire, il fait l'objet d'une interdiction de quitter le territoire français et d'une interdiction de conduire, ainsi que d'un cautionnement de 30.000 euros.

Le petit ami de la victime Roy Peled montre une photo d'Éric Robic, le conducteur du véhicule qui avait fauché la jeune israélienne Lee Zeitouni, le 8 décembre 2011 à Tel Aviv [Jack Guez / AFP/Archives]
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Le petit ami de la victime Roy Peled montre une photo d'Éric Robic, le conducteur du véhicule qui avait fauché la jeune israélienne Lee Zeitouni, le 8 décembre 2011 à Tel Aviv
 

Éric Robic avait été mis en examen mardi pour homicide involontaire aggravé -- puni de dix ans de prison et 150.000 euros d'amende -- et non-assistance à personne en péril, avec interdiction de quitter le territoire, interdiction de conduire et un cautionnement de 200.000 euros.

L'affaire, qui remonte au 16 septembre 2011, avait provoqué un tollé en Israël et pris un tour diplomatique.

En décembre 2011, Carla Bruni, l'épouse du président français de l'époque, Nicolas Sarkozy, avait écrit à la famille de la jeune israélienne pour lui assurer que la France faisait le maximum pour que justice soit faite. Le président de la République lui-même avait évoqué l'affaire lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en février 2012.

Le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire en juillet 2012.

 

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