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Commerces de luxe de Cannes: une première réunion

Des policiers inspectent la bijouterie de luxe Kronometry, le 31 juillet 2013 à Cannes, après un nouveau braquage [Valery Hache / AFP/Archives] Des policiers inspectent la bijouterie de luxe Kronometry, le 31 juillet 2013 à Cannes, après un nouveau braquage [Valery Hache / AFP/Archives]

Commerçants, banquiers, casinotiers de Cannes ont participé jeudi à une première réunion de réflexion avec la police et le préfet des Alpes-Maritimes destinée à renforcer la sécurité autour des enseignes de luxe, cibles potentielles de braquages.

"Nous avons affaire à Cannes à des commerçants aguerris. Mais il peut y avoir parfois négligence ou perte de vigilance", a expliqué devant la presse le nouveau préfet du département, Adolphe Colrat.

En septembre, les commerces cannois choisiront un représentant qui sera un interlocuteur unique pour la police, à la tête d'une nouvelle instance se calquant sur le comité associatif "Vendôme". Ce dernier fédère depuis 1936 joailliers et autres grands noms du luxe installés autour de la place Vendôme à Paris.

Le comité cannois se réunira au minimum une fois par semestre et sera un lieu d'échanges de bonnes pratiques.

Pour le préfet, il est crucial que la police nationale soit toujours informée de la tenue d'événements pouvant susciter des convoitises.

Ce qui n'était pas le cas concernant une exposition-vente de haute joaillerie installée au Carlton, palace centenaire du bord de mer, qui a subi le 28 juillet un braquage atteignant un préjudice record de 100 millions d'euros.

Quelques jours après ce vol d'une insolente facilité, un horloger de luxe de la Croisette se faisait braquer dans sa boutique munie d'un sas de sécurité et voler une centaine de montres d'une valeur d'un million d'euros.

La préfecture étudie notamment une idée de la mairie de Cannes de "bouton pression" qui pourrait être actionné en cas de problème par des commerçants. Il s'agit de définir "un système efficace" ne faisant pas encourir de risques à ses utilisateurs, a commenté le préfet.

Pour Marcel Authier, directeur départemental de la sécurité publique, "on ne peut pas mettre un policier devant chaque commerce 24h sur 24". L'idée est "d'affiner" la présence des patrouilles "à certaines heures" plus à risque. Ses services sont d'ailleurs en train de consulter de nombreux commerçants.

Le préfet n'exclut pas l'utilisation de sociétés privées, mais insiste sur la formation des personnels qui n'est pas toujours optimale. S'il souligne aussi "l'importance des caméras de vidéo-surveillance", il note qu'elles doivent être de bonne qualité et bien orientées.

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