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Livret A : baisse du taux probable, selon Noyer

Des billets d'euros et un Livret A [Philippe Huguen / AFP/Archives] Des billets d'euros et un Livret A [Philippe Huguen / AFP/Archives]

Le gouverneur de la Banque de France (BdF), Christian Noyer, a estimé vendredi sur LCI qu'il y aurait probablement "un nouveau mouvement" sur le taux du Livret A cet été.

Interrogé sur une éventuelle baisse du taux du Livret A, M. Noyer a répondu: "On verra ce que seront les chiffres de l'inflation, mais probablement, logiquement, on devrait avoir sans doute un nouveau mouvement", ajoutant toutefois qu'il était "trop tôt pour en parler".

Actuellement à 1,75%, le taux du livret d'épargne pourrait être revu à la baisse début août si l'inflation restait modérée (+0,8% sur un an en mai), selon la formule de calcul prévue par la loi.

"A chaque fois que le taux du livret A baisse parce que l'inflation baissait, j'ai expliqué que c'était bon pour l'économie et le refinancement à travers le système bancaire", a fait valoir M. Noyer.

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, au siège de l'institution à Paris, le 28 mars 2013 [Eric Piermont / AFP/Archives]
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Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, au siège de l'institution à Paris, le 28 mars 2013
 

Interrogé sur les dernières prévisions de croissance de l'Insee, le gouverneur a estimé que "l'environnement semble commencer à s'améliorer", même si "ce n'est pas certain" que l'on puisse éviter la récession en 2013.

L'Insee prévoit que le produit intérieur brut (PIB), après avoir reculé de 0,2% par trimestre fin 2012 et début 2013, rebondira de 0,2% au deuxième trimestre par rapport au précédent, stagnera au troisième et augmentera encore légèrement de 0,1% au dernier.

"Ce début de remontée, d'accélération très lente, cela va dans la bonne direction", selon M. Noyer.

Par ailleurs, M. Noyer a estimé que les annonces du président de la Fed sur un éventuel frein à sa politique monétaire ultra-accommodante "c'est un bon signe".

"Les banques centrales devront un jour revenir à des politiques monétaires classiques et c'est souhaitable, parce que ça démontrera que les économies sont redevenues normales, qu'elles fonctionnent et ont une croissance naturelle", a-t-il ajouté.

 

 

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