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Le Conseil régional d'Île-de-France mise sur l'apprentissage

Une apprentie à Joinville-le-Pont[KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

En matière de formation, les Franciliennes optent aujourd’hui volontiers pour les contrats de professionnalisation et d’apprentissage.

En janvier 2013, elles constituaient 40 % du total des apprentis en Ile-de-France, évalué à 102 500 élèves, soit une progression de 4 points depuis 2005.

La région compte actuellement le nombre d’apprentis le plus important de France. Un ratio qui n’a d’ailleurs jamais cessé de progresser. Pour preuve, le taux de féminisation pour les contrats d’apprentissage est de 9 points supérieur à la moyenne nationale.

Pour 2015, le conseil régional table d’ailleurs sur 118 000 apprentis, dont la moitié de femmes. Formées dans les 140 Centres de formation des apprentis (CFA), les Franciliennes s’orientent le plus souvent vers le secteur des services, où elles sont majoritaires (57 % en 2011).

La production (métallurgie, bâtiment…) n’est pourtant pas en reste, puisqu’elles y représentent 12 % sur la même période, une part plus élevée que sur le reste du territoire.

De même, si elles se font plus rares en CAP/BEP et Master Pro, elles sont majoritaires (52,3 % en 2011) en licences professionnelles. En moyenne, les apprenties atteignant ce niveau sont âgées entre 21 et 22 ans.

La filière professionnelle est donc choisie par les femmes comme filière principale et non nécessairement comme une réorientation après un cursus général.

Signe du dynamisme de la région, les Franciliennes représentaient en 2012 près de 54,1 % des contrats de professionnalisation, un autre type d’alternance souvent proposé aux salariés de plus de 26 ans en réinsertion ou en fin d’études professionnelles. 

 

Franciliennes et très actives

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