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Franciliennes et très actives

Image d'illustration[Eric Piermont / AFP]

C’est la région où elles sont le plus actives. Avec un taux d’activités de près de 72 %, les Franciliennes sont plus travailleuses que le reste de la France (67 % des femmes au niveau national, selon les dernières données de l’Insee).

Et elles se rapprochent des hommes (78,4 %). Cela n’a pas toujours été le cas. L’activité de la gent féminine s’est fortement développée depuis le début des années 1960. Près d’une femme sur deux était alors active ou bien en recherche d’emploi.

Autre spécificité de la région : la forte activité des femmes dans la tranche des 55-64 ans. Une sur deux travaille contre 37,5 % en province.

Les facteurs de ce dynamisme sont sensiblement les mêmes que pour le fort taux d’activité des hommes : la part des cadres et des diplômés est plus élevée que dans le reste du pays.

 

Des salaires supérieurs à la province

Côté salaires, il est plus confortable de travailler en Ile-de-France.

Le revenu des Franciliennes est ainsi supérieur de 24 % à celui des femmes de France métropolitaine. En moyenne, elles ont perçu en 2009, 21 200 euros selon l’Insee. Ce qui représente près de 4 000 euros de plus que la moyenne nationale.

Dans ce domaine, il existe toutefois des disparités au sein de la région francilienne. Si Paris est en tête avec 24 400  euros de revenu moyen pour les femmes, elles ne totalisent que 17 300 euros dans le département de Seine-Saint-Denis.

Mais la disparité la plus marquante sur le plan régional reste la différence des salaires entre les hommes et les femmes.

 

Plus diplômées que les hommes

En Ile-de-France, les femmes sont plus diplômées que les hommes. 52 % d’entre elles ont au moins le baccalauréat contre 43 % des hommes. Pourtant, les écarts de rémunération jouent en défaveur des Franciliennes.

Alors qu’elles sont autant diplômées du deuxième cycle universitaire que les hommes, la proportion de femmes cadres (26 %) est moins élevée que celle des hommes (34 %). Généralement, le revenu entre les deux sexes diffère de 26 %.

Les écarts de revenu entre hommes et femmes sont encore plus élevés dans l’ouest de l’Ile-de-France. Les femmes salariées vivant dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine sont payées respectivement 35 % et 31 % de moins que les hommes salariés de ces départements

Afin de faire bouger les choses, la région a signé il y a un an le plan régional stratégique pour l’égalité entre les femmes et les hommes (PRSEFH) avec d’autres partenaires locaux. Une charte qui s’étale jusqu’en 2014. 

 

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