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La Défense : le suspect a reconnu les faits

un homme de 22 ans interpellé dans les Yvelines un homme de 22 ans interpellé dans les Yvelines[ERIC FEFERBERG / AFP]

L'auteur présumé de l'attaque contre un militaire à La Défense, un jeune homme converti à l'islam "à la fin de sa minorité", a sans doute "agi au nom de son idéologie religieuse", a affirmé mercredi le procureur de Paris lors d'une conférence de presse au Palais de justice.

Prénommé Alexandre, ce jeune homme qui aura 22 ans jeudi, "a reconnu les faits" lors de son interpellation mercredi matin dans les Yvelines, a précisé François Molins.

Le procureur, qui a dénoncé sa "volonté de tuer assez évidente" et a évoqué une "détermination impressionnante", a fait le récit, à l'appui des nombreuses images de vidéosurveillance, de la préparation minutieuse du jeune homme avant qu'il ne passe à l'acte.

Il a précisé qu'il n'était pas connu des services de renseignement et que son identité avait simplement été contrôlée en 2009 à l'occasion d'une prière de rue. "A part cette prière de rue, il n'y a pas d'autre élément pouvant laisser croire à sa dangerosité", a précisé à son côté le directeur de la police judiciaire, Christian Flaesch. Selon lui, le jeune homme est issu d'une "famille qui paraît tout à fait honorable".

Alexandre D. a planté samedi, dans le cou du militaire en patrouille Vigipirate à La Défense, "probablement un couteau de type Laguiole", a dit le procureur. L'entaille n'a pas "sectionné d'élément vital" et le militaire hospitalisé a reçu 10 jours d'ITT.

L'auteur n'a pas hésité "à porter plusieurs coups" avec une "détermination impressionnante", a insisté le procureur. Après la découverte de son sac, laissé sur place, les enquêteurs ont envisagé "dès samedi" la "commission d'une action terroriste" et ont pu dès dimanche "isoler son profil génétique".

 
Une heure plus tôt, à 16H44, il achetait deux couteaux dans un hypermarché du centre commercial, a précisé le procureur.

Né le 30 mai 1991, le jeune homme, qui n'était "connu que pour de petits délits", n'avait pas de casier judiciaire mais plusieurs rappels à la loi. Il a été interpellé chez une de ses amies, qui n'a "a priori aucune implication dans les faits" et "ne savait pas qu'il était recherché". Alexandre "a reconnu les faits", il "savait pourquoi ils (les policiers) étaient là".

 

 

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