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La Patrouille de France fête ses 60 ans

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian (c) au milieu des pilotes de la Patrouille de France, le 25 mai 2013 à Salon-de-Provence [Gerard Julien / AFP] Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian (c) au milieu des pilotes de la Patrouille de France, le 25 mai 2013 à Salon-de-Provence [Gerard Julien / AFP]

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) samedi, à l'occasion du 60e anniversaire de la Patrouille de France, a affirmé sa volonté de maintenir "cette image" de la France malgré "les budgets contraints".

"La Patrouille de France, c'est un élément déterminent, c'est un creuset, même si les budgets sont contraints il faut maintenir cette image. L'air a une capacité à créer des vocations, a déclaré le ministre de la Défense.

Pour le ministre, la "PAF", "c'est à la fois le rêve de l'aventure, la haute technologie, le professionnalisme. C'est une espèce de miracle permanent, mais c'est un miracle réel".

Le 60e anniversaire de la Patrouille "c'est aussi une manière de célébrer ce qui aujourd'hui fait partie du patrimoine de la France, a ajouté M. Le Drian.

La PAF propose samedi et dimanche des démonstrations acrobatiques avec ses huit Alpha Jet. La journée de dimanche sera ouverte au public à partir de 10h00.

Des rafales survoleront la base militaire de Salon-de-Provence. Une équipe de voltige de l'armée de l'air va également assurer une partie du spectacle.

Sept patrouilles internationales, l'Italie, la Russie, l'Espagne, la Pologne, l'Angleterre, la Belgique et la Suisse, ont également été conviés pour l'occasion et proposeront des shows typiques de leur pays.

Par ailleurs, M. Le Drian a, en marge des festivités, effectué un point sur la situation au Mali et au Niger lors d'une conférence de presse.

"La zone du Sahel est une zone de grande fragilité, c'est un grand théâtre potentiel pour les terroristes qui allient à la fois le trafic d'armes et le fondamentalisme religieux". Ils veulent faire du Mali leur sanctuaire", a-t-il déploré.

"Nous nous sommes opposés en intervenant mais cela ne veut pas dire que le risque est éradiqué ailleurs, la preuve au Niger et en Libye. C'est un vrai combat", a-t-il conclu.

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