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Affaire Tapie : Lagarde risque-t-elle sa place au FMI ?

La directrice du FMI, Christine Lagarde, arrive pour son audition à la Cour de justice de la République, le 23 mai 2013 à Paris [Lionel Bonaventure / AFP]

Elle est apparue souriante, hier matin, devant la Cour de justice de la République (CJR), à Paris. Mais Christine Lagarde jouait gros face aux magistrats, qu’elle doit peut-être revoir aujourd’hui.

Interrogée sur sa décision de faire appel en 2007 à un tribunal arbitral privé pour régler le contentieux avec Bernard Tapie sur la vente d’Adidas, l’ex-ministre risque une mise en examen pour «complicité de faux et de détournement de fonds publics».

Un statut qui poserait alors la question de son maintien au poste de directrice générale du FMI.

Sa démission ne serait pas obligatoire légalement, mais une telle situation risquerait de mettre en péril sa crédibilité à la tête de l’institution mondiale.

Par la voix de son porte-parole, le FMI lui a réitéré hier sa «confiance», sans toutefois se prononcer sur l’éventualité d’une mise en examen. Il a aussi rappelé que Christine Lagarde avait renoncé à son immunité diplomatique pour pouvoir s’expliquer dans cette affaire.

Lagarde a défendu sa décision de recourir à un arbitrage privé

 

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