Une exécution de sang-froid. Trois Espagnols, membres présumés de l’organisation séparatiste basque ETA, sont jugés à partir d’aujourd’hui par le tribunal de Paris, soupçonnés d’être les auteurs, voici six ans, du meurtre de deux policiers espagnols sur le sol français.
Des assassinats, commis en décembre 2007 à Capbreton (Landes), qui avaient à l’époque eu un retentissement national.
Le hasard avait voulu que Raúl Centeno et Fernando Trapero, gardes civils espagnols en mission en France, aient pris leur petit-déjeuner dans la même cafétéria que les trois etarras.
Comprenant qu’ils étaient en présence de policiers, les terroristes présumés les auraient abattus quelques minutes après, sur le parking de l’établissement.
Deux des suspects avaient été arrêtés quatre jours plus tard, le troisième en 2010. Ils risquent la prison à vie.