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Des fumeurs de cannabis veulent se déclarer en préfecture

(Photo d'illustration).[RAUL ARBOLEDA / AFP]

L’idée peut faire sourire, mais des groupements prônant la dépénalisation du cannabis et son autoproduction sont fermement décidés à se déclarer sous forme d’association dans plusieurs préfectures lundi.

Ils s’appellent les Cannabis social clubs (CSC).  Si certains existent de fait depuis plusieurs années, ils sont illégaux en France. Au total, plus de 400 Cannabis social clubs existeraient selon Philippe Broc qui se présente comme le porte-parole de ce mouvement singulier.

Le 4 mars, l’homme a déposé en préfecture d'Indre-et-Loire les statuts de la "Fédération des Cannabis social clubs" et a reçu quelques jours plus tard le récépissé délivré par la préfecture. "Désormais, la fédération existe en tant qu'association" se targue-t-il  attendant seulement qu'elle soit publiée au Journal officiel.

 

La reconnaisance du "peuple de l'herbe"

Même si la justice ou le préfet peuvent intervenir à tout moment pour demander sa dissolution, il affirme que cette première étape, "un acte de désobéissance civile" selon lui, marque le début de la reconnaissance pour "le peuple de l'herbe".

Selon lui, des membres des CSC vont se rendre dans les préfectures lundi autour de 16h dans plusieurs départements, citant notamment la Creuse, l'Indre-et-Loire, la Charente-Maritime, la Vendée ou la Loire-Atlantique.

"La question est de savoir ce que va faire le gouvernement face à tous ces clubs qui vont s'afficher ouvertement", a-t-il dit. 

La loi de 1901 sur les associations précise que "toute association fondée sur une cause ou en vue d'un objet illicite, contraire aux lois (...) est nulle et de nul effet".

 

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