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Rythmes scolaires : Pourquoi EELV a dit oui à Bertrand Delanoë

Paris appliquera la réforme des rythmes scolaires dès 2013 Paris appliquera la réforme des rythmes scolaires dès 2013[KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

La capitale appliquera la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013. Cette décision a été possible grâce à l'accord donné par le groupe écologiste au conseil de Paris. Son président, Sylvain Garel nous explique pourquoi il a dit oui à Bertrand Delanoë.

 

Pourquoi les élus écologistes ont-ils donné leur accord à une application de la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013 à Paris ?

Bertrand Delanoë et le rectorat de Paris nous ont apporté un certains nombres de garanties quant aux moyens alloués à l’application de cette réforme. Ce sont plusieurs dizaines de millions d’euros qui seront débloqués et des centaines d’emplois qui vont être créés. A titre d’exemple, dans les maternelles, 400 embauches vont être faites dans les quatre prochaines années.

 

Comment cette réforme va-t-elle s’appliquer ?

Nous nous félicitons que les activités périscolaires n’aient pas lieu durant la pause méridienne comme c’était prévu au départ mais le mardi et le vendredi après-midi. Non seulement c’est mieux pour les enfants mais cela permettra aussi aux enseignants de pouvoir quitter les écoles plus tôt, deux jours par semaine, notamment la veille du week-end. C’est une petite contrepartie au fait qu’ils viendront travailler le mercredi.

 

Pourquoi avoir opté pour le mercredi et non le samedi pour cette demi-journée supplémentaire ?

Initialement, nous aurions préféré que le choix soit laissé à chaque école. Mais cela posait des problèmes, notamment d’organisation pour le remplacement des enseignants. Les parents auraient également pu être en difficulté si un de leurs enfants est dans une maternelle qui applique la réforme le mercredi et un autre enfant dans une école primaire où la classe a lieu le samedi.

Quant au choix du mercredi, il est dicté par une spécificité de Paris ; on y compte davantage de familles recomposées qu’ailleurs. Laisser libre le samedi matin, même si c’est sans doute moins bien sur le plan chronobiologique, permet au parent qui n’a pas la garde d’avoir du temps avec son enfant.

 

Faut-il y voir aussi une décision politique pour conforter Vincent Peillon ?

Il est vrai que ce débat n’a pas été forcément bien mené, sinon il n’aurait pas suscité toute l’opposition que l’on a pu voir, notamment à Paris. Mais d’un autre côté, si la capitale n’avait pas choisi de mettre en œuvre cette réforme dès 2013, cela enterrait le projet et avec lui toute la refondation sur l’école. Car comment imaginer que le président de la République et le Premier ministre laissent Vincent Peillon continuer dans cette voix alors même que la disposition qui aurait pu être la plus consensuelle ne passait pas. 

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