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La cigarette électronique refait débat

Un utilisateur de cigarette électronique. Un utilisateur de cigarette électronique.[AFP]

Le nouveau substitut de la cigarette fait un tabac… et inquiète. Le Pr Bertrand Dautzenberg pneumologue à la Pitié Salpétrière et président de l’Office français de prévention du tabagisme (OFT) lancé un appel à la prudence sur l’usage de la cigarette électronique.

«On ne sait absolument pas si elle aide à se libérer de la nicotine», a-t-il expliqué mercredi sur Europe 1. «La nocivité à court terme est clairement moindre (que celle du tabac) mais à six mois, un an, deux ans, on ne la sait pas», a-t-il rappelé.

En l’absence de certitudes sur les bienfaits de cette alternative à la cigarette, le pneumologue préconise donc d’en encadrer l’usage. «Ce produit est pour l’instant considéré comme un produit de consommation courante que l’on peut fumer presque n’importe où : au cinéma, un professeur en cours…», a-t-il souligné.

Sans compter qu’il est vendu non seulement par des magasins spécialisés mais aussi par des buralistes, des marchands de journaux, des épiciers. Facile d’accès, la cigarette électronique aurait déjà été essayée par un million de personnes dont 500.000 «vapoteraient» régulièrement.

 

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500.000 fumeurs séduits par la cigarette électronique

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