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Deux convoyeurs de fonds blessés près de Rouen

Un fourgon de transport de fonds après un braquage, en 2007 à Metz [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives] Un fourgon de transport de fonds après un braquage, en 2007 à Metz [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives]

Deux convoyeurs de fonds ont été légèrement blessés lundi en début d'après-midi dans l'attaque de leur fourgon blindé par des malfaiteurs à Bois-Guillaume, près de Rouen, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Les faits se sont déroulés vers 14H30 dans cette commune de 22.000 habitants de la banlieue résidentielle de Rouen.

Les malfaiteurs avaient mis en place un faux itinéraire de déviation pour attirer le fourgon, parti pour une tournée de ramassage de fonds, sur une route où ils avaient semé des clous pour l'immobiliser. Ils ont ensuite percuté avec un camion de 19 tonnes le fourgon de la société Loomis. Dans le choc, les deux véhicules ont pris feu.

Des complices, portant des uniformes ressemblant à ceux de la police et lourdement armés, sont arrivés aussitôt après à bord d'une voiture et ont ouvert le feu sur les convoyeurs qui étaient au nombre de trois et qui ont riposté avec leurs armes de service.

Le conducteur du fourgon a été touché à l'épaule lors du choc et un deuxième convoyeur au bras par un éclat, vraisemblablement lors des tirs, selon Thierry Guenet, délégué syndical Unsa chez Loomis.

Les malfaiteurs, dont on ignore si certains ont été touchés par les tirs de riposte, se sont ensuite enfui à bord de la voiture sans avoir pu s'emparer du contenu du fourgon. "Ils n'ont pas pu accéder aux fonds", a assuré Thierry Guenet.

Un plan de recherches a été mis en place par la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime pour tenter de retrouver les fuyards. Le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen a été chargé de l'enquête.

Des pompiers ont été dépêchés sur place pour éteindre l'incendie. Les deux convoyeurs blessés ont été transportés au centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen. Quatre voitures qui auraient pu servir aux malfaiteurs à un moment de l'opération ont par ailleurs été découvertes brûlées non loin du lieu de l'attaque.

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