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La grogne des moniteurs d'auto-écoles

Photo d'illustration.[LOIC VENANCE / AFP]

Lorsqu’on veut son permis de conduire mieux vaut le réussir du premier coup. C’est en substance le message qu’il faut retenir de la grogne des moniteurs d’auto-écoles qui ont manifesté par centaines ce jeudi, en région parisienne et place de la Nation à Paris.

Tous faisaient part de leur colère autour de l’organisation de l’examen du permis B, aujourd’hui engorgée. Ils réclament plus d’inspecteurs. Car pour ceux qui ont raté leur première chance, il faut attendre en moyenne six mois en Ile-de-France avant d’espérer pouvoir le repasser. Plusieurs jeunes de 18 ans et plus sont donc contraints de payer des heures de conduite en plus (jusqu’à 50 euros/h) pour entretenir leurs réflexes.

Les moniteurs font remarquer par ailleurs que les conducteurs obligés de repasser l’examen après une annulation pourraient représenter un danger. «Beaucoup d’entre eux n’ont pas la patience d’attendre et prennent le risque de rouler sans permis, à cause de leur travail notamment», explique Yves, moniteur dans le 14e.

 

Un manque à gagner

En dehors des clients mécontents, ces professionnels pointent également le manque à gagner, car les écoles de conduite reçoivent de l’administration chaque mois un quota de personnes à présenter à l’examen. «Nous sommes obligés de limiter les inscriptions, donc de refuser des clients», déplore Yves.

 

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