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Dunkerque contre Nice : le face à face des carnavals

Au carnaval de Nice en 2011. [VALERY HACHE / AFP]

Il n’y a pas que Rio ou Venise à revêtir des habits de fêtes quand vient le mois de février. En France, aussi le carnaval a ses habitudes.

Les deux plus importants carnavals ont lieu à Dunkerque (à partir de dimanche) et à Nice (à partir de vendredi 15). Mais que l’on soit au nord ou au sud, les traditions n’ont rien à voir.

 

> Costumes : avantage Dunkerque

Le carnavaleux dunkerquois ne sort jamais sans son «clet’che». De ce déguisement, précieusement conservé plusieurs années (sans le laver, ajoutent les puristes), l’on se travestit pour rendre hommage aux habitudes des pêcheurs du XVIIe siècle.

Pour l’occasion, ils enfilaient les robes de leur femme et ornaient leur chapeau des fleurs des cimetières.

Bref, l’exubérance est de rigueur. «Le carnaval est fait d’outrance et de tolérance», résume-t-on à Dunkerque.

 

> Faste : avantage Nice

S’il ne faut retenir qu’une image du carnaval de Nice, qui fête son 140e anniversaire, c’est l’inénarrable corso : «Il se compose de 18 chars qui montreront le monde avec ses travers, 50 grosses têtes en carton-pâte d’une dizaine de kilos et une centaine d’éléments d’animation», expliquent les organisateurs.

Le week-end, un défilé illuminé est organisé dans la baie des Anges. Soit 7 millions d’euros dépensés (pour 30 millions générés) pour ravir les 600 000 spectateurs (dont un tiers de public payant) attendus jusqu’au 6 mars.

 

> Ambiance : match nul

Les deux carnavals ont une philosophie différente. Les Niçois revendiquent l’organisation d’un «spectacle grandiose et original». Pour y assister, outre les abords du parc Albert-Ier (gratuits), des promenoirs le long du parcours et des tribunes payantes sont installées à proximité de la promenade des Anglais.

A Dunkerque, en revanche, le carnavaleux est le premier acteur des festivités. C’est notamment le cas lors de la bande (le défilé) qui regroupe des milliers de personnes derrière le tambour-major, qui rythme la troupe jusqu’à l’hôtel de ville pour le lancer de harengs en fin d’après-midi. La journée se termine par un bal (payant) jusqu’au milieu de la nuit.

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