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Grève massive dans les écoles à Paris

Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, le 13 décembre 2012 à Paris [Patrick Kovarik / AFP/Archives]

«Non à la semaine de quatre jours et demi dans les écoles parisiennes.» C’est le message que feront passer mardi les professeurs grévistes dans la capitale lors d’une mobilisation qui s’annonce massive.

Plus de 300 établissements scolaires devraient être fermés ce mardi, sur les 662 que compte la ville, tandis que des perturbations devraient toucher le reste des écoles.

«90 % de grévistes sont annoncés», prévenait dimanche le SNUipp, principal syndicat du primaire, qui appelle à manifester devant l’Hôtel de Ville.

Tous ces enseignants et personnels entendent contester la décision du maire de Paris, Bertrand Delanoë, d’instaurer dès la rentrée 2013 la réforme des rythmes scolaires proposée par le ministre de l’Education, Vincent Peillon.

En outre, ce mouvement social intervient à la veille de la présentation du projet de loi de la refondation de l’école au conseil des ministres.

Pour leur part, les grévistes estiment que «Paris n’a pas les moyens de mettre en œuvre cette réforme, en raison du manque de locaux et du manque de qualification du personnel qui gère le temps périscolaire», précise-t-on au SNUipp qui exige de M. Delanoë qu’il organise des états généraux de l’école à Paris.
 

Le service minimum difficile à mettre en œuvre

Parallèlement, huit maires d’arrondissement UMP ont demandé à l’édile socialiste de mettre en place demain le service minimum d’accueil, qui est obligatoire au regard de la loi, s’il y a plus de 25 % de grévistes.

Hier, la mairie n’avait toujours pas pris de décision à ce sujet, mais elle a laissé entendre qu’il n’était pas envisageable d’y avoir recours, en raison du manque de disponibilité des effectifs qualifiés pour garder les élèves. 

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