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Les ressortissants français exhortés à quitter le Mali

Des partisans de la junte au Mali autour d'un véhicule transportant des soldats à l'aéroport de Bamako, le 29 mars 2012 Des partisans de la junte au Mali autour d'un véhicule transportant des soldats à l'aéroport de Bamako, le 29 mars 2012 [Issouf Sanogo / AFP/Archives]

La France a demandé vendredi à ses ressortissants "dont la présence n'est pas indispensable au Mali" de "quitter provisoirement le pays" en raison de "la forte dégradation de la situation sécuritaire".

"En raison de la forte dégradation de la situation sécuritaire au Mali, il est formellement déconseillé de s'y rendre, y compris à Bamako, jusqu'à nouvel ordre", indique un communiqué publié sur le site internet de conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères, qui recommande "fortement" aux personnes "dont la présence n'est pas indispensable" de "quitter provisoirement le pays via les lignes aériennes commerciales".

"En tout état de cause, il est recommandé à nos compatriotes résidant sur place de faire preuve de la plus extrême vigilance, de se tenir informés de l'évolution de la situation et de respecter les consignes de sécurité de l'ambassade", ajoute le ministère.

Depuis plusieurs jours, des combats, y compris à l'arme lourde, opposent dans le centre du Mali l'armée malienne aux groupes islamistes armés qui occupent depuis la fin juin le nord du pays et tentent d'avancer vers le sud.

Vendredi matin, le président François Hollande a promis de "répondre" à un appel à l'aide des autorités maliennes, mais "strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU". "Les terroristes se sont regroupés ces derniers jours sur la ligne qui sépare artificiellement le Nord et le Sud du Mali. Ils ont même avancé. Et ils cherchent à porter un coup fatal à l'existence même du Mali", a estimé le président français lors de ses voeux au corps diplomatique à l'Elysée.

 

Des combats depuis plusieurs jours

Depuis plusieurs jours, des combats, y compris à l'arme lourde, opposent dans le centre du Mali l'armée malienne aux groupes islamistes armés qui occupent depuis la fin juin le nord du pays et tentent d'avancer vers le sud.

Vendredi matin, le président François Hollande a promis de "répondre" à un appel à l'aide des autorités maliennes, mais "strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU".

"Les terroristes se sont regroupés ces derniers jours sur la ligne qui sépare artificiellement le Nord et le Sud du Mali. Ils ont même avancé. Et ils cherchent à porter un coup fatal à l'existence même du Mali", a estimé le président français lors de ses voeux au corps diplomatique à l'Elysée.

Dans une déclaration adoptée jeudi à la demande de Paris, le Conseil de sécurité a demandé un "déploiement rapide" de la force internationale au Mali devant la "grave détérioration de la situation" sur le terrain.

Le déploiement de cette force de quelque 3.000 hommes, fournis par l'Afrique de l'Ouest, a été autorisée par l'ONU le 20 décembre mais devrait prendre dans les faits plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Toutefois, selon un responsable malien, des militaires européens, incluant des Français, sont déjà présents au Mali "pour repousser toute avancée des islamistes vers le Sud".

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