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Concert à Notre-Dame-des-Landes : les gendarmes filtrent les accès

Un barrage policier sur une route menant à Notre-Dame-des-Landes, le 4 janvier 2013 [Jean-Sebastien Evrard / AFP] Un barrage policier sur une route menant à Notre-Dame-des-Landes, le 4 janvier 2013 [Jean-Sebastien Evrard / AFP]

La gendarmerie filtrait étroitement vendredi soir les accès au site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), où les opposants tentaient d'organiser un concert de soutien à leur mouvement.

Des barrages étaient installés sur les principales voies d'accès à la Zone d'aménagement différé (ZAD) prévue pour la construction du futur aéroport nantais, ont constaté des journalistes de l'AFP. Certains accès, comme la D281, étaient totalement bloqués, même pour les personnes arrivant à pied.

Dans un communiqué, la préfecture de Loire-Atlantique avait assuré jeudi soir que l'Etat prendrait "les mesures pour assurer au mieux la sécurité de cet événement" mais avait averti que la présence de chapiteaux ne serait pas autorisée.

Sur place, quatre chapiteaux, deux grands et deux moyens, étaient néanmoins dressés vendredi mais les préparatifs pour l'organisation du Festi-ZAD, qui doit durer jusqu'à dimanche, prenaient du retard à la tombée de la nuit. Seules quelques centaines de jeunes attendaient le début du festival, dont le programme annonçait la présence de groupes de musique rap, reggae ou punk. Les scènes étaient en cours d'installation et l'électricité n'était toujours pas raccordée.

Un barrage policier sur une route menant à Notre-Dame-des-Landes, le 4 janvier 2013 [Jean-Sebastien Evrard / AFP]
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Un barrage policier sur une route menant à Notre-Dame-des-Landes, le 4 janvier 2013
 

Dans un communiqué, les organisateurs du festival ont accusé la préfecture de mettre "en danger des milliers de personnes".

"Depuis ce matin, tout est bloqué aux entrées de la ZAD. Que ce soit de la nourriture, des structures, du matériel médical et même les toiles de tente des manifestants", dénoncent les opposants à l'aéroport, qui estiment que "la sécurité sanitaire des participants s'en trouve fortement impactée: plus d'abris ni de tentes pour dormir au chaud la nuit, plus de matériel médical de premier secours et une tension évidente ne pouvant conduire qu'à des affrontements".

"La majorité du matériel de sonorisation et quelques chapiteaux étant déjà sur place, la manifestation aura bien lieu", assurent les organisateurs dans leur communiqué.

"Cette manifestation se voulait festive, si les provocations continuent nous n'hésiterons pas à déplacer la manifestation au centre ville de Nantes", avertissent-ils.

Sur la page Facebook du Festi-ZAD, plus de 8.600 personnes avaient annoncé vendredi soir leur intention d'assister à l'événement.

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