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NDL : réunion des comités de soutien

Des personnes assistent à une assemblée générale organisée par les opposants à l'aéroport, le 15 décembre 2012 à Notre-Dame-des-Landes [Jean-Sebastien Evrard / AFP] Des personnes assistent à une assemblée générale organisée par les opposants à l'aéroport, le 15 décembre 2012 à Notre-Dame-des-Landes [Jean-Sebastien Evrard / AFP]

Environ 300 représentants des comités de soutien à la lutte contre l'aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes étaient rassemblés samedi sur place pour assister à une première assemblée générale organisée par les opposants au projet et destinée à élaborer "une plateforme commune de revendications, a constaté une journaliste de l'AFP.

Quelques 180 comités de soutien de toute la France étaient officiellement répertoriés samedi et "ça gonfle de partout" a indiqué à l'AFP Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, la principale organisation d'opposants.

Samedi, beaucoup de représentants venaient des régions limitrophes des Pays de la Loire mais les organisateurs attendaient également des délégués des comités de Mulhouse, Nice et Marseille notamment.

Ces rencontres, prévues sur deux jours, doivent permettre d' "harmoniser le message que nous voulons porter face au monde politique, a ajouté Julien Durand. Il faut que chaque comité agisse localement en collant la problématique de Notre-Dame-des-Landes à des actions menées chez eux" contre d'autres projets d'infrastructures suscitant aussi des oppositions.

"Il y aura des interpellations d'élus partout et des recours partout en même temps" contre l'aéroport, a déclaré Dominique Fresneau, co-président de l'Acipa.

"Cette lutte est emblématique : j'ai très envie que cette lutte gagne car sinon d'autres projets inutiles vont nous être imposés", a dit Norbert Bossu, venu du département de la Loire et évoquant en particulier les gaz de schiste.

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes prévoit de remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique.

Ce dossier, qui suscite une très vive opposition notamment depuis l'intervention des forces de l'ordre, a pris une tournure nationale du fait de l'implication du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes, qui est particulièrement visé par les critiques visant cette infrastructure déclarée d'utilité publique en 2008.

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