Le chef de la police municipale de Saint-Arnoult-en-Yvelines a été retrouvé égorgé vendredi dans son bureau, selon la gendarmerie.
La scène a eu lieu entre 12h30 et 13h dans les locaux de la police municipale. L'auteur présumé du meurtre serait rentré dans le bureau puis aurait tué le chef de la police en l’égorgeant.
Il se serait ensuite rendu, se présentant lui-même à la gendarmerie vers 14h.
Selon la gendarmerie, l'homme serait l'ex-compagnon de la femme de la victime. La femme, qui avait déjà été menacée par le passé, a été placée sous protection policière.
Père de deux enfants
En début d'après-midi, un proche du tueur présumé aurait reçu un SMS de sa part lui indiquant son intention de tuer son ex-femme et son concubin actuel, le chef de la police municipale. L'alerte est alors donnée au moment où les pompiers sont appelés pour venir à la mairie de Saint-Arnoult au secours du chef de la police municipale, mortellement touché à la gorge.
Selon le Syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM), la victime âgée d'une trentaine d'années, est le père de deux enfants de 3 et 8 ans.
Récemment, il avait demandé sa mutation près de Béziers, en Languedoc-Roussillon. C'est cette décision qui aurait suscité la colère de l'ancien mari de sa compagne, un homme considéré comme "violent et agressif".
Vive émotion
"Il y a une vive émotion dans la profession car ce drame survient après celui de la policière municipale de Saint-Mandé renversée par une voiture", a déclaré Frédéric Foncel, secrétaire général du Syndicat national des policiers municipaux.
Surtout, selon Frédéric Foncel, secrétaire général du Syndicat national des policiers municipaux-FO (SNPM-FO), les cinq policiers municipaux de Saint-Arnoult, dont leur chef, ne sont pas armés : "S'il avait été armé, il aurait pu se défendre et neutraliser son agresseur."
La policière municipale renversée par une voiture sortie du coma