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La désertification médicale mise en cause après la mort d’un nourrisson

Un camion de pompier. Un camion de pompier.[GERARD JULIEN / AFP]

Une femme a perdu son bébé, vendredi après-midi, faute d’avoir pu se rendre à temps à maternité de Brive, en Corrèze.

N’ayant pas de maternité dans le nord du département du Lot où elle réside, la futur maman accompagnée de son compagnon, avait pris la direction de Brive, soit un trajet d'un peu plus d'une heure, sur les conseils de son gynécologue. N’ayant pu arriver à temps elle a été obligé d’accoucher dans sa voiture  sur l'autoroute A20. Le nouveau-né n’a pas survécu. Les pompiers ont constaté le décès de celui-ci peu après midi. 

Contacté par un correspondant de l'AFP, un médecin lotois a dénoncé le manque de maternités dans le Lot. Ce département de 170.000 habitants n'en compte qu'une, à Cahors, depuis la fermeture en 2009 de celle de Figeac et de celle de Gourdon quelques années plus tôt.

Désertification médicale

Lors de la fermeture de la maternité de Figeac en 2009, de nombreux médecins et agents hospitaliers du Lot avaient alerté contre les risques liés à la désertification médicale.

Mardi, l'association UFC-Que Choisir a publié une étude dénonçant une intolérable "fracture sanitaire" dans notre pays, touchant 3,7 millions de personnes. 

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