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Journée calme à Paris malgré les appels à manifester

Des CRS devant l'ambassade des Etats-Unis, à Paris, le 22 septembre 2012.[KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

Un important dispositif policier était déployé samedi dans plusieurs quartiers de Paris, où la situation restait calme dans l'après-midi

A la mi-journée, alors que les fidèles quittaient dans le calme la Grande mosquée après la prière, une quinzaine de fourgons de CRS ainsi que des voitures banalisées étaient stationnés alentour, a constaté un journaliste de l'AFP. Plusieurs policiers en civil patrouillaient, talkie-walkie à la main.

 

Brefs incidents au Trocadéro

Au Trocadéro, des journalistes de l'AFP ont compté une trentaine de cars de gendarmes mobiles et de policiers, revêtus de tenues anti-émeutes, protège-tibias, coudières et bâtons. Certains faisaient le guet, d'autres patrouillaient sur l'esplanade. Le dispositif policier était très marqué aussi place de la Concorde. Selon des journalistes de l'AFP, une vingtaine de fourgons de CRS et de gendarmes en tenue ont investi le quartier.

Entre le Trocadéro et la Concorde, 21 personnes, dont plusieurs femmes voilées qui refusaient de présenter leurs papiers, ont été interpellées, selon une source policière. L'une de ces femmes voilées a crié "J'emmerde la laïcité", avant d'être emmenée par des policiers en civil sous le regard des touristes, promeneurs et journalistes.

Deux stations de métro autour de la Concorde ont été fermées "pour raisons de sécurité" et "à la demande de la préfecture de police", annonce aux voyageurs un haut parleur. Des barrières de sécurité empêchent aussi toute circulation entre la place et la contre-allée des Champs-Elysées. 

C'est devant l'ambassade américaine, dans ce quartier, que s'était déroulée le week-end dernier une manifestation spontanée qui a donné lieu à l'interpellation de 150 personnes protestant contre un film islamophobe.

 

Une condamnation

Un homme, de 24 ans, soupçonné d'avoir participé le 15 septembre à cette manifestation non autorisée, a été condamné ce samedi à cinq mois de prison, dont deux avec sursis, pour «participation à un attroupement armé et port d'arme». Il n'a pas été placé en détention à l'issue de l'audience comme l'avait requis le procureur.

 

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