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Affaire Le Roux : Agnelet va-t-il voir son procès révisé ?

La commission de révision dira le 17 septembre si Jean-Maurice Agnelet, condamné à 20 ans de réclusion pour l'assassinat de l'héritière d'un casino de Nice disparue en 1977, Agnès Le Roux, obtiendra la révision de son procès.[AFP] La commission de révision dira le 17 septembre si Jean-Maurice Agnelet, condamné à 20 ans de réclusion pour l'assassinat de l'héritière d'un casino de Nice disparue en 1977, Agnès Le Roux, obtiendra la révision de son procès.[AFP]

La commission de révision dira le 17 septembre si Jean-Maurice Agnelet, condamné à 20 ans de réclusion pour l'assassinat de l'héritière d'un casino de Nice disparue en 1977, Agnès Le Roux, obtiendra la révision de son procès, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

La commission doit se prononcer sur la requête déposée par M. Agnelet et dire si elle saisit ou non la Cour de révision, selon la même source, confirmant une information de Nice-Matin.

Ouverte en cas d'éléments nouveaux dans une affaire judiciaire, la requête se base dans ce cas précis sur les déclarations d'un ancien truand marseillais affirmant connaître le véritable assassin de la jeune femme.

L'ex-avocat niçois Jean-Maurice Agnelet a été condamné en appel en 2007 à 20 ans de réclusion pour l'assassinat d'Agnès Le Roux, dont le corps n'a jamais été retrouvé, après avoir été acquitté en première instance.

La cour de cassation a rejeté son pourvoi en 2008. Il a toujours clamé son innocence.

Auteur d'un ouvrage de confessions paru le 10 mars, Jean-Pierre Hernandez, 75 ans, ancien proche du parrain marseillais Gaëtan Zampa, affirme qu'un de ses amis voyous, Jeannot Lucchesi, lui avait confié, quelques mois avant sa mort en 1987, qu'il avait tué l'héritière du Palais de la Méditerranée, dans le cadre d'un contrat.

Il affirme que la condamnation d'Agnelet est une "erreur judiciaire".

Lors de l'audience à huis-clos devant la commission de révision le 18 juin dernier, l'avocat général avait estimé que si le témoignage d'Hernandez était bien nouveau, il n'était pas suffisamment sérieux, a dit à l'AFP Me François Saint-Pierre, conseil de M. Agnelet.

"Nous avons répondu que le niveau de sérieux d'un témoin, c'est à la cour d'assises (qui rejugerait M. Agnelet s'il obtenait gain de cause, NDLR) de l'apprécier", a déclaré l'avocat, qui croit "dur comme fer" à la révision du procès de son client.

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