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Doux : les syndicats dénoncent des offres de reprise

A photo taken on August 27, 2012 shows the sign of the French group Doux, Europe's top producer of poultry and processed chicken, at a factory in Graincourt, northern France. French government started to meet the bidders that submitted offers to purchase the Doux pole of fresh poultry put into liquidation on August 1st. Bidders include Sofiproteol through its subsidiary Glon Sanders, French poultry producers LDC, Duc, Axereal and Tallec. AFP PHOTO FRANCOIS LO PRESTI[AFP] A photo taken on August 27, 2012 shows the sign of the French group Doux, Europe's top producer of poultry and processed chicken, at a factory in Graincourt, northern France. French government started to meet the bidders that submitted offers to purchase the Doux pole of fresh poultry put into liquidation on August 1st. Bidders include Sofiproteol through its subsidiary Glon Sanders, French poultry producers LDC, Duc, Axereal and Tallec. AFP PHOTO FRANCOIS LO PRESTI[AFP]

Les représentants des syndicats de Doux, en faillite, se sont dits déçus mardi des offres de reprise partielle présentées pour le pôle frais du géant de la volaille, réclamant le dessaisissement du tribunal de commerce de Quimper qui les examinera mercredi.

"Il n'y a aucune offre qui soit vraiment intéressante", a assuré à l'AFP Raymond Gouiffès, délégué central CGT, qui participait à un comité central d'entreprise au siège du groupe à Châteaulin.

"Il n'y a aujourd'hui aucune offre qui soit compatible avec une évolution sociale sereine", a-t-il estimé lors d'une pause à la mi-journée. "Aucune offre n'est vraiment sérieuse", a-t-il insisté.

"Il n'y a pas grand chose dans ces offres", a abondé Jean Luc Guillard, délégué syndical central CFDT, qui participait également à la réunion.

"Je ne sais pas si tout a été fait pour sauver des emplois", a-t-il regretté. "1.000 licenciements, c'est beaucoup!" "Notre filière est tributaire de la crise, mais pas autant que d'autres. Elle a tout ce qui faut pour que ça marche", a-t-il assuré.

"Nous demandons le dessaisissement du tribunal de commerce de Quimper", a assuré M. Gouiffès. "Nous demandons l'impartialité. Les patrons qui jugent des patrons, c'est une justice de classes".

"Nous sommes unanimes sur ce point", a-t-il souligné, faisant référence à l'ensemble des organisations syndicales représentées au sein du groupe.

"Le tribunal de commerce de Quimper est un tribunal de proximité. Le groupe Doux a une grande influence sur Quimper", a-t-il dénoncé. "J'espère que demain il y aura un rapport de force assez important pour que le tribunal lui-même dise: +nous ne sommes pas en mesure de statuer+".

Le tribunal de commerce de Quimper doit examiner mercredi des offres de reprise partielle ne préservant que quelques centaines d'emplois sur les 1.700 que compte le pôle frais du volailler.

Un jugement est attendu au plus tard pour lundi, date d'expiration de la poursuite d'activité fixée lors de la liquidation de ce pôle le 1er août. Les syndicats CGT, FO et CFDT ont appelé à un grand rassemblement mercredi devant le tribunal de Quimper.

Concernant les autres activités de Doux (export et produits élaborés), le tribunal a fixé la période d'observation au 30 novembre.

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