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Les zones de sécurité prioritaires entrent en vigueur

Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur. Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur.[GERARD JULIEN / AFP]

Annoncées en juin par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, les zones de sécurité prioritaires existent officiellement depuis ce samedi.

Au nombre de 15 pour le moment, elles regroupent au total 24 villes. Parmi celle-ci : la Seine-Saint-Denis, Paris, Mantes-la-Jolie, Lille, Strasbourg, Lyon, ou encore Marseille mais aussi Chambly dans l’Oise. Il s'agit de "mettre en place une action de sécurité renforcée sur des territoires bien ciblés, caractérisés par une délinquance enracinée et de fortes attentes de la population", avait indiqué le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, au mois de juin.

Les "15 zone ont été prédéfinies, au niveau central, en fonction de critères objectifs de gravité » avait-il précisé. "L'idée, c'est de mettre le paquet là où il faut, pour ce qu'il faut, avec souplesse, adaptation", avait résumé le ministre. Après cette première vague, quarante à cinquante autres ZSP devraient être définies.

Les zones concernées pour le moment sont touchées par des phénomènes très divers: cambriolages, trafic de stupéfiants et règlements de comptes. Pour lutter contre ces actes de délinquances différents services de l’Etat tels que la police, la gendarmerie, les services de répressions des fraudes, le fisc et la justice uniront leurs forces dans ces espaces.  

 

Des espaces pas  homogènes

Ces zones ne couvrent pas forcément des espaces homogènes. Elles concernent parfois des villes entières comme à Lille, mais aussi des quartiers sensibles comme la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes, des centres villes touchés par des nuisances diverses, ou des zones péri-urbaines ou rurales" comme à Chambly.

A Marseille, seul les quartiers nord de la cité phocéenne, sont classés en zones de sécurité prioritaires. Un situation que déplore Jean-Claude Gaudin, le maire UMP de la ville. Interrogé par Le Figaro, sur les 14 règlements de comptes survenus à Marseille depuis huit mois, il a ironisé samedi, indiquant que "si le premier ministre, (…) s'intéresse à la question, je lui demande de classer toute la ville en zone de sécurité prioritaire (ZSP), comme cela a été fait à Lille." 

Selon lui, "il n'est pas acceptable que seules les circonscriptions de députés socialistes soient classées, et pas les autres". Il a par ailleurs réaffirmé que l'envoi de l'armée à Marseille serait contre-productif.

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