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Il agresse les policiers au sabre après avoir frappé sa femme à la machette

A Cahors, un homme a frappé sa femme avant de descendre de son appartement pour charger les policiers. A Cahors, un homme a frappé sa femme avant de descendre de son appartement pour charger les policiers.[PHILIPPE HUGUEN / AFP]

La rue du Temple, en plein centre-ville de Cahors, a été le théâtre d’une scène surréaliste la nuit du 21 au 22 août. Un homme a frappé sa femme avant de descendre de son appartement pour charger les policiers.

L’action se déroule mardi, vers 1H du matin dans le vieux Cahors rapporte ladepeche.fr. Une dispute conjugale éclate dans un appartement de la rue du Temple. Les cris de la jeune femme alertent les voisins et l’un deux appelle la police. Une patrouille du commissariat de Cahors se rend sur les lieux et se retrouve face à la jeune femme visiblement en détresse. L’un des policiers chargé de l’enquête raconte "qu'elle avait quitté précipitamment son appartement". Son concubin, un homme de 34 ans l’avait frappé au visage à l’aide d’une machette ». Prise en charge par la patrouille sur place, la jeune femme est conduite aux urgences du centre hospitalier de Cahors. 

L’affaire prend une nouvelle tournure lorsque le concubin lance par la fenêtre plusieurs projectiles sur les forces de l’ordre, dont un extincteur. L’homme tente ensuite d’asperger les policiers avec une bombe lacrymogène, sans succès.

L’individu n’en reste pas là. Il descend dans la rue armé d’un sabre japonais pour « régler leur compte » aux policiers. Il frappe dans le vide, ne blessant aucun policier. Ces derniers ripostent avec un taser et un officier de la police national précise « cette arme à impulsion électrique nous a permis de neutraliser l’individu. Celui-ci est défavorablement connu de nos services pour plusieurs faits de violence ». L’agresseur a été placé en garde à vue puis sous mandat de dépôt. L’enquêteur précise que « l’homme n’était pas dans un état alcoolique ». Une expertise psychiatrique a également été ordonnée. L’audience au tribunal correctionnel a été renvoyée au jeudi 27 septembre.

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