Eric Woerth, ancien ministre du Budget, est blanchi dans l’affaire de la cession de l’hippodrome de Compiègne (Oise).
Un rapport d’expert réalisé à la demande du nouveau ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac confirme le droit d’Eric Woerth à autoriser la vente de l'hippodrome du Putois à la Société des courses de Compiègne (SCC) pour 2,5 millions d'euros.
Ce rapport, signé par Philippe Terneyre, un expert indépendant désigné par Bercy en mai dernier, a été remis à Jérôme Cahuzac le 12 juillet. Depuis novembre 2010, Eric Woerth est soupçonné par la justice d'avoir vendu à bas prix, un terrain à Antoine Gilibert, ex-président de la SCC, et donateur de l'UMP. La loi interdit à l'Etat de vendre des bois lui appartenant, sans faire appel à la concurrence, et sans voter une loi spécifique. Cette opération avait suscité la polémique. Plusieurs députés socialistes avaient alors porté plainte.
La commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) avait ordonné en janvier 2011 l'ouverture d'une procédure pour "prise illégale d'intérêts".
L'ancien ministre du Budget, Eric Woerth, s'est dit "soulagé" mardi dans les couloirs de l'Assemblée nationale : "Je suis soulagé. Cette vente était légale et dans l'intérêt général de l'Etat. J'ai beaucoup été critiqué de façon injuste, c'est le moins qu'on puisse dire", a-t-il réagi, qualifiant de "point de vue objectif" cette expertise.
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Hippodrome de Compiègne : la vente serait régulière, selon une expertise