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Le preneur d'otage de Toulouse a été interpellé

La police encercle le CIC où se déroule la prise d'otages[REMY GABALDA / AFP]

Aujourd'hui, un homme armé a pris en otages pendant environ sept heures quatre personnes dans une succursale du CIC à Toulouse, dont le directeur de l'agence bancaire. Un coup de feu avait été tiré dans la matinée. Dans l'après-midi, le forcené a libéré deux des otages. A 16H55, le preneur d'otages a été interpellé.

Selon la police, les deux derniers otages ont été libérés indemnes. Le forcené est blessé par balles au ventre et soigné par les pompiers sur place. Aucun policier n'a été blessé durant l'opération.

A 16h45, trois détonations ont été entendues par des journalistes AFP présents sur place.

Selon le procureur, le preneur d'otages affirme agir par conviction religieuse.

Un deuxième coup de feux aurait été entendu vers 15h30 rapporte une source policière. Cette information est démantie par l'Intérieur. D'après LaDepeche.fr, il s'agirait du bruit de l'intervention du GIPN, qui ouvrait de force un accès à l'arrière de l'agence.

 

 

Un forcené déséquilibré

Selon la police, le forcené de vingt-six ans, se réclame d'Al Qaïda. Mais cette revendication n'est pas encore vérifiée.

L'homme est connu des services de police. Une source proche du dossier révèle que le preneur d'otage a des antécédents psychiatriques. Il serait un schizophrène en rupture de traitement, mais cette information reste à confirmer.  Selon la source policière, l'homme a déjà effectué un séjour au Centre hospitalier toulousain Gérard-Marchant. Un Centre spécialisé, selon son site, "dans la prise en charge des pathologies en santé mentale".

Jointe par téléphone, la soeur du forcené déclare que son "frère avait la rage".  "Mon frère, qui a 26 ans, avait été placé à la Ddass quand il était petit, a la rage et a peur du monde extérieur" précise-t-elle à l'AFP. Elle a contacté son frère sur son portable. "Il n'avait pas l'air d'avoir peur et il avait l'air bien" ajoute cette jeune femme de famille nombreuse qui habite Toulouse. Elle s'est rendu sur les lieux de la prise d'otages pour prendre contact avec la police. Selon elle, "il n'est pas très religieux".

La police judiciare aurait réaliser une perquisition au domicile du forcené.

Deux sources policières déclarent que le preneur d'otage prétend s'appeler "Boumaza", mais que cette identité leur a été communiquée phonétiquement et doit donc être confirmée. Il serait originaire de Castres dans le Tarn, selon LaDepeche.fr.

L'homme avait demandé la présence d'un médiateur du Raid. Des troupes du GIPN ( groupes d'intervention de la police nationale ) de Bordeaux et Marseille se sont rendu sur les lieux.

D'après LaDepeche.fr, le preneur d'otage aurait déclaré à la police détenir des explosifs. Des démineurs de la sécurité publique ont été déployés autour de la banque.

 

Des revendications et des motifs qui se précisent

Le procureur affirme que le preneur d'otage agit par conviction religieuse et non pour l'argent. 

En fin de matinée, il était impossible d'évaluer le sérieux des revendications de l'individu. "L'hypothèse la plus probable est que ce type est fou, ce qui ne le rend pas moins dangereux", indiquait une source proche de l'opération.

Le secrétaire général du syndicat policier Unsa Midi-Pyrénées, Cédric Delage affirmait ce matin à France TV Info qu'"il s'agirait d'un vol à main armée qui s'est transformée en prise. Le forcené aurait sorti son arme après le refus d'un employé de lui fournir de l'argent liquide. Cependant la police indiquait dans la matinée qu'il n'était pas possible de dire pour le moment "s'il s'agit d'un braquage qui a mal tourné ou si c'est une action délibérée". 

Jointe par téléphone, une employée à l'intérieur de la banque, répondait "d'un ton très calme", selon LaDepeche.fr. Elle disait ne pas vouloir commenter la prise d'otages mais répondait aux clients.

Des otages libérés

Dans l'après-midi, le forcené a libéré une première otage. Vers 15H50, une seconde otage a été libérée.

Selon LaDepeche.fr, l'homme a libéré des otages pour pouvoir parler à des journalistes. Le site révèle aussi que selon le maire de Toulouse, le forcené "n'est connu que pour ses antécédents médicaux".

De l'eau et de la nourriture avaient été apportés aux otages restant et au forcené. Les autres otages avaient "l'air plutôt bien traités" affirmait une source proche des négociations. Selon la direction de l'agence, il n'y avait pas de client à l'intérieur de la banque. Les deux derniers otages étaient deux hommes, dont le directeur de l'agence, selon un témoin sur place relayé par LaDepeche.fr.

La banque se trouve à 500 mètres de l'appartement de Mohamed Merah

Un périmètre de sécurité d'un rayon de 200 mètres a été établi autour du 72 avenue Camille Pujol à Toulouse. Ce quartier très commerçant proche du centre-ville se trouve non loin du lieu où Mohamed Merah a été abattu le 22 mars dernier. 

L'école du Caousou située à proximité de la banque a été fermée. Les bus ont été détournés. Les 1987 élèves et leurs professeurs d'abord maintenus à l'intérieur de l'école ont été évacués. Selon des témoins, des textos ont été envoyés aux parents des élèves, leur demandant de venir chercher leurs enfants. Des épreuves du bac devaient avoir lieu dans le lycée évacué. 

Selon LaDepeche.fr, les commerces alentours ont été fermés, et l'appartement situé au dessus de la banque évacué. 

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