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Front anti-Hollande en Europe ? Le candidat PS dit y accorder peu d'importance

Le candidat PS à la présidentielle François Hollande a déclaré lundi ne pas accorder "une importance considérable" à une éventuelle alliance de dirigeants européens de droite contre lui, soulignant que "c'est le peuple français qui choisira son prochain président".[AFP]

Le candidat PS à la présidentielle François Hollande a déclaré lundi ne pas accorder "une importance considérable" à une éventuelle alliance de dirigeants européens de droite contre lui, soulignant que "c'est le peuple français qui choisira son prochain président".

Quant au débat autour de l'abattage halal, M. Hollande a déclaré avoir "trop de respect" pour la filière viande pour vouloir jeter un doute sur elle, tout en annonçant une "concertation" sur ce "problème" avec les professionnels s'il est élu.

A son arrivée à Nancy, pour un déplacement consacré à la recherche, il était interrogé sur les propos de François Fillon qui venait d'ironiser sur lui. "François Hollande se fait plus gros qu'il n'est, l'idée même que tous ces chefs de gouvernement se téléphonent pour parler de lui est une idée à laquelle personne ne peut croire un seul instant", avait affirmé le Premier ministre.

Pour le député de Corrèze, "c'est aux dirigeants conservateurs que M. Fillon doit délivrer son message. Moi, je ne suis informé de rien. J'apprends qu'il pourrait y avoir une éventuelle alliance de dirigeants conservateurs". Mais il n'y accorde "pas une importance considérable".

"C'est le peuple français qui va choisir son prochain président et c'est le président qui va traiter avec tous les dirigeants européens pour qu'il y ait une europe plus solidaire", a poursuivi M. Hollande.

interrogé lundi sur le débat autour de l'abattage halal, a déclaré avoir "trop de respect" pour la filière viande pour vouloir jeter un doute sur elle, tout en annonçant une "concertation" sur ce "problème" avec les professionnels s'il est élu.

Le candidat PS à l'Elysée était questionné à son arrivée à Nancy, pour un déplacement sur le thème de la recherche, sur la polémique lancée par le ministre de l'Intérieur vendredi liant droit de vote des étrangers non communautaires - prévu par le projet PS - et viande halal dans les cantines.

"Franchement nous sommes dans une campagne présidentielle. Nous avons des enjeux majeurs" comme "la capacité de la France à se redresser et on viendrait faire une campagne sur la viande halal parce que Mme Le Pen en a parlé" et "il y aurait une espèce de surenchère ?", s'est insurgé M. Hollande, accompagné notamment du député Jack Lang et de l'eurodéputé Vincent Peillon.

"J'ai trop de respect pour la filière viande, trop de souci pour le connsommateur pour jeter un doute sur la consommation de notre viande", a-t-il poursuivi.

"Ca ne veut pas dire qu'il n'y ait pas de problème", a relevé M. Hollande. "Le problème devra être réglé avec le souci de la concertation et de la sécurité alimentaire. C'est le seul débat".

"Il y aura une concertation à avoir avec les professionnels sur les conditions d'abattage des bêtes", a poursuivi le député de Corrèze. Mais "ce n'est pas aujourd'hui le sujet sur lequel nous devons débattre".

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